Disney+ regorge de contenus liés à ses marques phares, de Star Wars à Marvel, en passant par Disney et Pixar. Heureusement, la plateforme de streaming ne se contente pas de ses valeurs sûres et propose de nombreuses productions, entre action, drame historique et horreur. Pour faire votre choix parmi l’immensité du catalogue, voici les 15 meilleures séries à découvrir sur Disney+.

Si vous pensez que Disney+ ne contient que des programmes pour enfants ou liés à des super-héros en collants, il est grand temps de changer vos préjugés. Depuis son arrivée en France, en 2020, la plateforme de streaming a ainsi enrichi son catalogue de nombreux contenus, pour tous les âges. Comédies, animation, dramas coréens, fantastique ou encore horreur : Disney+ ne manque pas de productions de très grande qualité, qui s’ajoutent chaque mois à son catalogue.

Les œuvres cultes sont évidemment de la partie, avec des références comme Lost, Desperate Housewives, Grey’s Anatomy, X-Files, Buffy contre les Vampires, Firefly, HPI, Doctor Who, One Piece ou encore Malcolm.

Pour changer de ces classiques du petit écran, voici donc les 15 meilleures séries à dévorer sur Disney+, en ce moment. Pour davantage de choix, vous pouvez également consulter notre sélection séries, dédiée cette fois à Netflix.

Quelles sont les meilleures séries à voir sur Disney+ en ce moment ?

Andor, la meilleure série Star Wars

On vous le disait déjà lors de la sortie de la saison 1, en 2022 : Andor est la meilleure série live-action jamais produite dans l’univers de Star Wars. Trois ans plus tard, la saison 2 nous prouve à nouveau qu’elle est une production incontournable de la galaxie de George Lucas. Conçue comme un préquel de Rogue One, Andor nous raconte les péripéties de l’Alliance Rebelle, pour mener la résistance face à l’Empire galactique.

Résultat : il s’agit d’un drame extrêmement politique, mobilisant des personnages ordinaires et des héroïnes badass, évoluant dans une trame narrative plus adulte, loin du fan service habituel. En plus d’être une série importante, qui aborde enfin des thématiques difficiles, mais nécessaires, Andor est avant tout un sans-faute total, de la mise en scène aux dialogues en passant par le choix du casting, Diego Luna en tête. C’est bien simple : cette épopée en deux saisons nous manque déjà.

Paradise, l’héritière de Lost

Certaines séries débarquent sur nos écrans telles des étoiles filantes : insaisissables et d’une beauté fulgurante. C’est le cas de Paradise, succès surprise du début de l’année 2025, qui s’est même imposée comme l’une des meilleures productions de ces derniers mois. Pour la savourer pleinement, jusque dans les moindres détails, nous vous conseillons vivement de ne pas trop vous renseigner sur son intrigue.

Vous devez simplement savoir que vous assisterez à un récit énigmatique, ponctué de meurtres et de non-dits, le tout dans une petite communauté tranquille. Le reste, vous le découvrirez au fil des 8 épisodes de cette première saison, qui enfilent les twists comme les perles. Déjà renouvelée pour une saison 2, Paradise est un thriller de haute volée, signé du grand Dan Fogelman, qui nous avait déjà retourné le cerveau avec This is Us.

Bref, le comeback le plus réussi de l’histoire des séries

Doit-on vraiment présenter le phénomène français de ces derniers mois ? Pour celles et ceux du fond qui n’auraient rien suivi, sachez donc que le format court Bref, qui a cartonné au début des années 2010, a opéré un grand retour inattendu en 2025. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la saison 2 a volé le cœur de tous les fans venus pour rire et qui ont terminé les 6 épisodes avec une sorte de thérapie gratuite à la clé. Kyan Khojandi et Navo signent ainsi l’une des plus belles séries françaises de ces dernières décennies, mais aussi un comeback absolument parfait.

Cette fois, les épisodes de 3 minutes sont mis de côté pour dire bonjour à la demi-heure de remise en question, entre deuil, crise de la quarantaine, avenir professionnel, relations amoureuses et amitiés toxiques, le tout enrobé dans des métaphores géniales. Avec cette saison 2, Bref s’est brillamment réinventé, en mettant en scène un casting toujours impressionnant, de Laura Felpin à Bérengère Krief en passant par Baptiste Lecaplain. Bref, on veut une saison 3.

WandaVision, la sitcom détournée

WandaVision commence comme une charmante sitcom des années 50, mettant en scène Wanda et Vision, deux super-héros menant une vie de couple digne d’une pub Moulinex — à ceci près que Wanda fait de la magie, que Vision est un robot et que leurs voisins ne doivent pas le savoir. Les gags s’enchaînent, des personnages secondaires viennent pimenter l’intrigue, tout va bien, dans le meilleur des mondes. Jusqu’au moment où le bizarre intervient. Une scène se brise, le sourire de Wanda se fige, l’ambiance est dérangeante… Et puis tout redevient normal.

Dès son premier épisode, WandaVision repose sur une double narration : d’une part, une sitcom classique, qui change d’époque à chaque épisode ; d’autre part, ces séquences inquiétantes, qui nous font bien vite saisir qu’il se passe quelque chose de plus. Mais quoi ? Vous le saurez en plongeant dans cette aventure qui se déguste avec le moins d’informations possibles. Hommage méta à l’histoire du petit écran, porte d’entrée dans de nouvelles dimensions du MCU, excellente réflexion sur le traumatisme et le deuil : WandaVision est tout ceci à la fois, et bien plus encore. Cerise sur le gâteau : son préquel, Agatha All Along, est tout aussi magique.

Shōgun, le monument historique

Adaptée d’un roman incontournable de James Clavell, comparée à Game of Thrones dès sa sortie, consacrée aux Emmy Awards 2024… La saison 1 de Shōgun s’est rapidement transformée en évènement. Il faut dire que son histoire, située dans un Japon féodal implacable, a su convaincre les amateurs de drames historiques, de complots politiques et de séquences épiques.

On y croise alors la route de John Blackthorne, un ambitieux marin anglais, Toranaga, un seigneur japonais en conflit avec de nombreux rivaux et Lady Mariko, une mystérieuse samouraï. Shōgun montre leurs alliances et leurs luttes de pouvoir, dans un univers à la violence sans limites. Un monument à rattraper de toute urgence, en attendant la saison 2.

Gagné ou perdu, le génie de Pixar version série

Après des décennies à produire les plus belles aventures animées du septième art, Pixar n’a plus à prouver sa maîtrise du genre. Mais la marque continue tout de même à prendre des risques, en laissant le champ libre à des auteurs et autrices indépendantes, pour raconter leurs histoires. Gagné ou perdu, sortie en février 2025, en est le plus brillant exemple. Centrée sur une équipe de softball, la toute première série de Pixar met en valeur un personnage par épisode, dans un style graphique totalement différent à chaque fois.

Résultat : les protagonistes peuvent décrire leurs maux en long, en large, et en travers, grâce à des trouvailles visuelles inventives. Dans Gagné ou perdu, on parle d’identité de genre, de timidité, de s’évader dans des mondes imaginaires ou de la charge mentale. C’est drôle, adorable, rafraîchissant : bref, c’est du Pixar, et on en redemande.

Oussekine, le drame français nécessaire

Il s’agit de l’une des affaires de violences policières qui a bouleversé la France, à la fin des années 1980 : la mort de Malik Oussekine. Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, cet étudiant de 22 ans d’origine algérienne était tué par la police. Oussekine raconte les nombreuses conséquences de sa mort, sur ses proches comme sur la société, ainsi que l’histoire d’une famille bouleversée, comme tant d’autres, par la colonisation puis l’émigration.

En dépit d’une forme un peu trop classique, ces quatre épisodes à l’écriture intelligente et au casting excellent forment un drame nécessaire, à la fois intime, judiciaire et politique. La mini-série, en abordant par exemple le massacre de plusieurs centaines d’Algériens par la police le 17 octobre 1961, replace notamment le meurtre de Malik Oussekine dans une histoire raciste qu’il est essentiel de connaître.

Only Murders in the Building, le Cluedo réconfortant

Et vous, que feriez-vous si vous appreniez que votre propre voisin a été mystérieusement tué ? Voilà la question que pose la malicieuse Only Murders in the Building, depuis déjà quatre saisons. Vous y rencontrerez un trio haut en couleurs, composé de Charles, Oliver et Mabel, trois locataires de l’immeuble Arconia qui décident de s’improviser podcasteurs du jour au lendemain. Leur sujet : les mystérieux meurtres qui ont lieu dans leur bâtiment…

Série feel-good par excellence, cette oeuvre emblématique du genre du cosy mystery met en scène Selena Gomez, Martin Short et Steve Martin dans des enquêtes loufoques, évidemment bourrée de twists pour nous donner envie de voir la suite. Un véritable Cluedo géant, déjà renouvelé pour une saison 5, auquel on ne se lasse jamais de jouer.

Chair de Poule, les frissons adolescents

Si vous avez grandi dans les années 1990, vous n’avez pas pu passer à côté de l’une des anthologies d’épouvante les plus iconiques de l’époque : Chair de Poule, bien sûr. En 2023, Disney+ a décidé de proposer une nouvelle adaptation des romans jeunesse de R. L. Stine, sur deux saisons.

Proche de l’ambiance de Stranger Things, le récit met en scène cinq adolescents, face à un fantôme maléfique en quête de vengeance. Sans réinventer le genre pour autant, Chair de Poule propose tout de même une plongée horrifique très efficace, qui convoque nos peurs d’enfance à chaque seconde. Vous y croiserez notamment ce bon vieux Slappy, toujours prêt à nous jouer de mauvais tours…

Moving (Les Pouvoirs de l’ombre), le k-drama surnaturel

Il fallait bien un bon drama coréen dans cette liste, alors voici Moving (ou Les Pouvoirs de l’ombre en français). Le récit s’attarde sur les péripéties de trois adolescents qui tentent de dissimuler leurs super-pouvoirs aux yeux du monde, tandis que leurs parents luttent pour les protéger du mal. Dans la lignée d’Heroes ou des productions Marvel, cette série fantastique en 20 épisodes propose du grand spectacle à chaque instant, avec des combats de qualité et des cascades maîtrisées.

Au casting, on retrouve notamment l’excellente actrice Go Yoon Jung, aperçue dans Le Jeu de la Mort ou Resident Playbook. Entre romcom, drame familial, thriller et science-fiction, Moving est assurément l’un des grands k-dramas de ces dernières années, à voir absolument.

The Bear, le cauchemar en cuisine

Doit-on vraiment présenter l’une des séries les plus reconnues du catalogue de Disney+ ? Dès ses débuts aux États-Unis, en 2022, The Bear est ainsi devenue un carton immédiat, grâce à son rythme sans aucun temps mort, ses personnages constamment au bord du burn-out et ses plans séquences sous tension. Cela peut faire peur, on vous l’accorde. Mais vous allez forcément tomber sous le charme de Carmy, un chef de cuisine reconnu, qui reprend le restaurant de son frère, tout juste décédé.

Baignée dans l’atmosphère si particulière de Chicago, la série culinaire pousse ses héros dans leurs retranchements en permanence. Résultat : on hurle beaucoup et on pleure souvent dans The Bear, aux côtés du trio magistral formé par Jeremy Allen White (Shameless), Ayo Edebiri (Abbott Elementary) et Ebon Moss-Bachrach (Les Quatre Fantastiques). Alors, dépêchez-vous de la rattraper avant la sortie de la saison 4, prévue pour le 26 juin 2025 sur Disney+.

Legion, la bizarrerie anti-héroïque

Créée par Noah Hawley (Fargo), Legion se situe dans une chronologie alternative à celle de la saga X-Men ou du MCU. Elle appartient pourtant au même univers Marvel puisque David Haller, le héros de la série, est le fils du professeur Charles Xavier. Comme son père, c’est un mutant qui possède des capacités de télépathie et télékinésie. Mais il souffre également de graves troubles mentaux.

Legion raconte alors son combat contre le monstre qui l’habite, un parasite capable de manipuler les consciences et de modifier la psyché de ses victimes. À l’opposé des séries de super-héros habituelles, cette bizarrerie en trois saisons développe une esthétique ambitieuse, en explorant les maladies mentales avec sensibilité et intelligence.

The Clone Wars, l’aventure galactique

Précédée d’un film éponyme sorti en 2008 au cinéma, The Clone Wars explore la période qui se déroule entre les épisodes II et III de la saga Star Wars. Ce conflit, qui oppose les chevaliers Jedi aux Séparatistes, se termine avec la chute de la République et l’avènement de l’Empire galactique, relatés dans La Revanche des Siths.

Savoir comment tout cela se termine n’empêche pas d’apprécier le voyage : George Lucas l’avait déjà montré en réalisant la prélogie. The Clone Wars, série d’animation réussie, vient apporter une nouvelle dimension à l’univers établi par les films. Autour du duo formé par Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi, gravite une galerie de personnages comme Ahsoka Tano, l’apprentie d’Anakin, Yoda ou Padmé Amidala. Préparez-vous à des scènes d’action impressionnantes dans cette production Star Wars en 7 saisons.

Parallèles, le Stranger Things à la française

Oui, la France aussi peut produire de belles séries de SF. La preuve avec Parallèles, petite production adolescente méconnue. On y découvre le quotidien bouleversé de quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, brutalement séparés dans des mondes parallèles. Chacun de leur côté, ils vont tenter de comprendre où ils ont débarqué, ce qui leur est arrivé et comment rentrer chez eux, le plus vite possible.

Malheureusement annulée après une seule saison, mais une conclusion heureusement satisfaisante, Parallèles constitue pourtant une proposition audacieuse et profondément humaine, que l’on aurait pu suivre pendant encore longtemps. Il nous reste tout de même 6 courts épisodes de haute volée à dévorer, portés par un jeune casting très convaincant.

Pride, le documentaire engagé

Longtemps effacées de l’Histoire, les personnes queer ont pourtant lutté pendant des décennies pour leurs droits les plus fondamentaux. La série documentaire Pride leur rend enfin justice et redonne toute l’attention qu’ils méritent aux militants, de la première heure ou plus contemporains. Chaque épisode s’attarde ainsi sur une décennie en particulier, afin de retracer les grands moments des combats LGBTQIA+, de Stonewall à la découverte du sida.

L’occasion de découvrir de nombreuses figures peu connues en France, à travers ces 6 chapitres passionnants. On pense notamment à l’autrice Audre Lord, la pionnière trans Christine Jorgensen ou encore l’activiste Madeleine Tress. Pride a l’intelligence de mêler ces archives à des reconstitutions, incarnées par des comédiens comme Alia Shawkat (Search Party). On ne s’ennuie pas une seconde devant cette série documentaire réjouissante et motivante, qui rappelle que le combat est loin d’être terminé.

Source : Montage Numerama

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