Le catalogue Netflix est trop vaste et vous voudriez savoir quels sont les meilleurs films en SVOD disponibles sur la plateforme ? Vous êtes au bon endroit : voici les longs-métrages les plus enthousiasmants à voir qui sont actuellement disponibles.

Trouver un film sur Netflix peut relever du parcours du combattant tant le catalogue est vaste et les contenus en constant changement. Chaque mois, de nombreux films sont ainsi ajoutés à la plateforme, mais aussi retirés, parfois à notre grand désarroi. Entre productions maison, chefs-d’œuvre d’animation, nouvelles pépites ou classiques du septième art, la plateforme de SVOD offre un large choix, pour petits et grands.

Pour vous aider à vous y retrouver dans cette offre immense et dans vos propres recommandations personnalisées, loin d’être toujours pertinentes, nous avons sélectionné 10 films disponibles en ce moment sur Netflix. Peu importe si vous préférez la science-fiction, les documentaires ou les comédies musicales, vous devriez trouver votre bonheur dans ce guide.

Si vous avez une idée plus précise en tête, vous pouvez également consulter nos guides thématisés comme les films pour les ados ou les meilleurs films de Noël, si votre sapin trône toujours dans votre salon. Et si vous préférez les œuvres au long cours, vous pouvez toujours aller découvrir notre guide des meilleures séries sur Netflix.

Quel film faut-il absolument regarder sur Netflix ?

Premier contact, les aliens et la linguistique

Lorsque douze mystérieux vaisseaux extraterrestres apparaissent à différents endroits du monde, sans logique apparente, l’experte en linguistique comparée Louise Banks (excellente Amy Adams) est recrutée par l’armée américaine pour tâcher d’établir le contact et comprendre leurs intentions. Son travail est régulièrement interrompu par des flash backs, dans lesquels apparaît une fille atteinte d’un cancer qui semble être celle de Louise.

Les extraterrestres de Premier contact sont à nul autre pareil, tant par leur forme, que par leur langage ou leur conception du temps et de l’espace. Réalisé par Denis Villeneuve, ce fascinant long métrage puise dans la linguistique et l’ethnologie pour raconter comment deux espèces sans aucun rapport parviennent à communiquer. Le récit bascule vers la moitié du film, et le spectateur, comme les personnages, est alors doucement amené à remettre en perspective sa vision des choses. Une belle œuvre de SF réfléchie et introspective.

Le Château Ambulant, la fable pacifiste

Sophie, une jeune chapelière de 18 ans, est un jour transformée en vieille dame de 90 ans par la sorcière des Landes. Incapable de le dire à sa famille, elle s’enfuit, et trouve refuge dans un château ambulant : la demeure du mystérieux sorcier Hauru. Calcifer, le démon du feu, lui propose de rompre le sortilège qui l’a transformée, à condition qu’elle l’aide à briser le pacte qui le relie à Hauru…

Difficile de choisir parmi tous les joyaux des studios Ghibli disponibles sur Netflix. Le Château ambulant est parfois négligé face à des films cultes comme Le Voyage de Chihiro ou Princesse Mononoké. Il s’agit pourtant d’une œuvre riche et aboutie. Pour son neuvième long-métrage, Hayao Miyazaki a choisi d’adapter le très beau Château de Hurle de Diana Wynne Jones, autrice phare de la fantasy et de la SF britanniques pour la jeunesse. Le réalisateur brode autour du matériau d’origine une histoire forte, qui lui ressemble, avec des antagonistes ambigus, des héros pleins de compassion, et un discours aux accents féministe, résolument pacifiste – Miyazaki est notamment influencé par son opposition à la guerre en Irak de 2003. L’esthétique steampunk du château se mêle aux fantastiques paysages naturels dont le maître de l’animation japonaise a le secret, le tout porté par la très belle musique de Joe Hisaishi.

Identités trans, au-delà de l’image, le docu par les concerné·e·s

Ce documentaire coproduit par l’actrice et modèle Laverne Cox (Orange is the New Black) interroge avec brio la représentation des identités trans à l’écran, à Hollywood en particulier. Cent ans de cinéma et de télé américaine sont étudiés de manière fine et captivante. Disclosure, en VO, ne se contente pas de dresser un panorama des personnages trans dans l’audiovisuel. Il décompose les tropes récurrents sur ces personnages trans, explique l’importance de les faire jouer par des acteurs et actrices concerné·e·s et aborde la transphobie dans les communautés LGBT ou dans le monde du travail.

La pertinence des extraits choisis et les témoignages font la force de ce film. Car Identités trans applique ses propres conseils : les interventions sont menées uniquement par des personnes trans, professionel·le·s du cinéma. L’analyse des images se mêle ainsi aux émotions que suscitent les représentations, sans jamais oublier le lien entre la représentation et le politique, les écrans et le réel.

J’ai perdu mon corps, l’animation fantastique à la française

Oubliez tout ce que vous savez de « La Chose » dans La Famille Addams, vous allez découvrir la main la plus attachante du grand écran dans J’ai perdu mon corps. Nommée à l’Oscar du meilleur film d’animation en 2020, cette curiosité visuelle développe une histoire hors du commun. On y suit alors une main, isolée, cherchant à tout prix à retrouver le corps auquel elle appartient. En parallèle, à Paris, le jeune Naoufel tombe totalement sous le charme de Gabrielle.

Ces deux récits vont s’entrechoquer dans une narration bouleversante, maîtrisée de bout en bout. L’animation, totalement immersive, sert parfaitement le propos de ce film complètement atypique, réalisé par le cinéaste français Jérémy Clapin. Laissez-vous emporter par le spleen étrangement familier de J’ai perdu mon corps : vous auriez tort de manquer les mésaventures de cette main en quête de sens, qui séduira tous les amateurs d’animation originale et indépendante.

Monty Python : Sacré Graal, l’humour britannique

Bien avant Kaamelott, il y a eu la quête du Graal et les chevaliers de la Table ronde racontés par les Monty Python. Ou « le film à côté duquel Ben-Hur ressemble à un documentaire », comme disait un slogan à la sortie de Sacré Graal en France. Les hauts faits s’enchaînent, absurdes et hilarants  : le recrutement des chevaliers se heurte à l’opposition des paysans anarcho-syndicalistes, l’arrivée à Camelot se transforme en formidable numéro musical, et une tentative d’assiéger un château plein de Français se solde par un échec cuisant…

Les membres des Monty Python jouent chacun plusieurs rôles, de quoi alimenter une confusion joyeuse. Pas besoin de suivre pour en rire : chaque passage est une mine de répliques et de situations ridicules, mais inoubliables. Ni !

À Couteaux Tirés et Glass Onion, les enquêtes policières bien ficelées

Si vous pensez que le Colonel Moutarde est à l’origine du meurtre, dans la cuisine, avec le chandelier, vous vous trompez sur toute la ligne. C’est même le célèbre détective Benoît Blanc qui vous le dit. Sur Netflix, le héros de À Couteaux Tirés et Glass Onion vous invite à résoudre deux enquêtes un brin tirées par les cheveux, mais aussi réconfortantes qu’un roman d’Agatha Christie.

Avec ses castings cinq étoiles, de Chris Evans (Avengers) à Jamie Lee Curtis (Halloween) en passant par Edward Norton (Fight Club) et Janelle Monae (Les Femmes de l’Ombre), ces deux films se révèlent d’excellents divertissements, tous deux réalisés par Rian Johnson (Star Wars VIII : Les Derniers Jedi). Tout en cherchant à trouver le coupable de ces deux affaires sordides, vous serez invités à réfléchir au passage à la lutte des classes ou au statut des milliardaires comme Elon Musk. À Couteaux Tirés et Glass Onion ne révolutionnent pas le genre des « whodunit » et autres enquêtes policières, mais on vous garantit que vous passerez un excellent moment en compagnie de Benoît Blanc.

Tick…tick…Boom, la comédie musicale virevoltante

« Years are getting shorter/Lines on your face are getting longer/Feel like you’re treading water/But the riptide’s getting stronger… » L’heure tourne, ses 30 ans se rapprochent, et Jon, compositeur new-yorkais, désespère. Il jongle entre une composition à terminer, sa relation amoureuse, ses amitiés, et ses boulots alimentaires, persuadé que sa dernière chance de réussite se joue à l’aube de cette nouvelle décennie… Jonathan Larson a achevé Tick… tick… BOOM, « monologue rock autobiographique » en 1991, à 31 ans. Il y chantait ses doutes, sa vie précaire, et un entêtant sentiment que le temps lui filait entre les doigts. Prémonitoire ? Ce prodige de la comédie musicale meurt prématurément en 1996. Deux jours plus tard, avec la première de Rent, réécriture de La Bohême de Puccini, transposée à New York au plus fort de l’épidémie de VIH/sida, il allait révolutionner la comédie musicale de manière posthume.

Lin Manuel Miranda (Hamilton, Encanto) tire un film électrique et inspiré de cette œuvre, rendant hommage à Larson. La mise en abyme est touchante, mais nul besoin de connaître son œuvre pour se laisser entraîner par la magie. Porté par l’énergie brute d’Andrew Garfield dans un de ses meilleurs rôles, par un excellent casting et par une brillante partition, Tick… Tick… Boom est un splendide récit sur le vertige du temps qui passe, qui nous laisse une furieuse envie de vivre.

Joker, le drame psychologique derrière le méchant

Véritable phénomène à sa sortie en 2019, Joker a marqué les esprits en explorant les pensées torturées de l’un des plus grands méchants de l’histoire des comics et du cinéma. On rencontre alors Arthur Fleck, l’homme derrière le sourire iconique. Ce personnage profondément seul, méprisé par la société, est atteint d’un trouble mental lui provoquant des crises de rire, peu importe les circonstances. Le film détaille alors comment Arthur Fleck va petit à petit devenir le Joker…

Porté par le talent de Joaquin Phoenix (Gladiator, Her), au sommet de son art, ce thriller psychologique s’inscrit dans la lignée de films comme Logan ou Glass, qui traitent de personnages d’univers super-héroïques dans toutes leurs fragilités et vulnérabilités. Avec son propos qui invite à se révolter contre les puissants et sa réalisation au plus proche de ses protagonistes, Joker a divisé à sa sortie et ne fait toujours pas l’unanimité. Il est donc temps de vous faire votre propre avis sur la question.

Annihilation, le thriller ambitieux

Adaptation d’un roman de Jeff VanderMeer, Annihilation a connu une genèse compliquée : la société Paramount et le producteur Scott Rudin ont acquis les droits du livre et ont embauché le réalisateur Alex Garland (Ex-Machina) pour développer le projet. Mais des désaccords au sujet du montage final entre Rudin et la Paramount ont conduit celle-ci à laisser la distribution internationale – à l’exception de la Chine – aux mains de la plateforme de Reed Hasting.

À l’instar d’Okja, cette œuvre de science-fiction mâtinée de thriller se distingue de la masse de longs métrages estampillés Netflix. Projet d’auteur au casting prestigieux (Nathalie Portman, Jennifer Jason Leigh, Tessa Thompson, Gina Rodriguez, Oscar Isaac…) et au budget conséquent, le film suit un groupe d’exploratrices qui s’introduisent dans « le Miroitement », une zone touchée par une présence alien causant des mutations de la faune et de la flore. Le film a été salué pour son ambition visuelle et narrative, et les questions qu’il soulève.

Don’t Look Up, la satire écologique

Un casting cinq étoiles, un film catastrophe à la fois comique et engagé, et une parodie réussie de notre réalité : c’est la recette du carton Don’t Look Up : Déni cosmique, le carton de la fin d’année 2021 sur Netflix. Le pitch est simple :deux scientifiques, joués par Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio, tentent d’alerter le monde sur l’imminence du crash d’une météorite destructrice sur la Terre. Mais le gouvernement comme l’opinion publique se divisent rapidement en deux camps : ceux qui croient à la menace, et les autres.

Si ça vous rappelle quelque chose, c’est fait pour : le film est conçu par son réalisateur Adam McKay (auteur de Vice, un biopic réussi de Dick Cheney, le tout-puissant vice-président de George W. Bush) comme une allégorie de la crise climatique. Cette fable nihiliste s’attaque tour à tour à l’inertie des puissants face à l’urgence environnementale, au vain spectacle médiatique, à la recherche du profit et aux errements des réseaux sociaux. Si la mise en scène n’a pas fait l’unanimité, si la satire mène parfois dans une vision très binaire de la crise, Don’t Look Up demeure important pour la portée qu’il a trouvée, et les discussions qu’il a créées – certaines manifestations pour l’environnement ayant repris le titre en mot d’ordre. A ne pas rater.

Source : Montage Numerama

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