« Absolute cinema », « Peak Star Wars » et des éloges à foison. C’est peu dire si la saison 2 d’Andor fait l’unanimité, ou presque. On le disait déjà en 2022 avec la première saison : c’est la meilleure série Star Wars à ce jour. On l’a redit avec la sortie des nouveaux épisodes : elle enterre définitivement toutes les séries Star Wars. Et le public est largement d’accord.
Une grande série, servie par d’immenses personnages et un récit tragique. Les trois plus récents épisodes diffusés ont comporté des moments très forts. Mais ce sont les scènes avec Mon Mothma qui ont frappé le plus les esprits, compte tenu de ce qu’elle est amenée à dire, en réaction avec les évènements se passant sur la planète Ghorman.
Il ne reste plus que trois épisodes avant de boucler pour de bon l’histoire de Cassian Andor — sa destinée est d’ores et déjà fixée dans le film Rogue One. Un dernier arc narratif pour la route, donc avec d’ultimes péripéties, et une question que des fans peuvent se poser : y aura-t-il Dark Vador à l’écran, d’une façon ou d’une autre, comme ultime coup d’éclat ?
La suite contient des spoilers sur la fin de la saison 2 d’Andor.

Dark Vador sera-t-il dans Andor ?
Pour celles et ceux qui espéraient revoir le sinistre sombre seigneur vêtu de noir, ne serait-ce qu’un instant, il faut se faire une raison : Dark Vador ne sera pas dans les trois derniers épisodes de la saison deux d’Andor. C’est Tony Gilroy, le créateur d’Andor, qui l’a dit il y a quelques jours, vendant la mèche avant l’heure.
Dans une discussion avec la revue Rolling Stone, fin avril, Tony Gilroy a avoué qu’employer ce personnage — sans doute le plus iconique de toute la saga Star Wars — n’a jamais été dans ses projets : « Cela n’a jamais été à l’ordre du jour. Écrire pour Dark Vador est vraiment contraignant. Je l’ai fait. Il n’a pas grand-chose à dire ». Alors, autant s’en passer.

Tony Gilroy a déjà eu l’occasion de manipuler un tel personnage, puisqu’il a été l’un des scénaristes de Rogue One. Or, le bras droit de Palpatine n’est employé qu’avec une extrême parcimonie dans le film. On ne le voit qu’à deux reprises : lors d’un échange avec le directeur Orson Krennic, qui gère la fabrication de l’Étoile Noire, et à la toute fin du long-métrage.
Cette dernière scène, mémorable, et l’une des plus réussies de la franchise, est d’ailleurs dénuée de tout dialogue. En fin de compte, le seul moment où Vador bénéficie d’une écriture plus complexe figure lors de sa rencontre avec Krennic. Un échange d’une forte courtoisie en apparence, mais où le seigneur Sith écrase son interlocuteur par sa présence ténébreuse.
Et Palpatine, alors ? Absent de Rogue One, il est tout aussi invisible dans Andor, pour les mêmes raisons. « C’était un trop gros morceau de viande pour que je l’introduise. C’était trop lourd à porter. J’y ai pensé à un moment donné, mais c’était trop lourd », a confié Tony Gilroy. Cependant, la série y fait allusion à plusieurs reprises, parfois en le citant directement.
Une absence qui appuie le propos de la série
Finalement, le plus haut gradé de l’Empire galactique l’on voit dans Andor est, parmi les divers officiers que l’on croise, est certainement Orson Krennic. C’est d’ailleurs lui qui aura droit à une scène formidablement bien écrite, et très bien interprétée à l’écran, au cours des trois derniers épisodes, prévus pour le 14 mai. On n’en dira évidemment rien avant leur diffusion.

Si les fans auront peut-être une relative déception face à l’absence de Vador et de Palpatine, le parti-pris de ne pas convoquer les figures habituelles de Star Wars est une idée finalement bienvenue, qui sert le propos de la série. Cela montre très bien que la dictature de l’Empire est aussi l’affaire de petites mains serviles, de rouages qui ferment les yeux et obéissent.
Cela a été retranscrit à diverses occasions dans la série : la tentative de viol d’une clandestine par un sous-officier de l’Empire ; la perspective d’un génocide contre les habitants de Ghorman ; le massacre des manifestants sur la place centrale. Tout ça, ce sont des décisions venant de l’appareil de l’Empire, pas des deux archétypes habituels du Mal, ce qui rend ces horreurs plus terribles encore.
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