Nintendo a déposé une trentaine de brevets relatifs à The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom. Une manière de protéger certaines mécaniques face aux copies indésirables.

Nintendo ne veut pas que les pouvoirs dont dispose Link dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom se retrouvent dans tout et n’importe quoi. Comme l’indique Automaton dans un article publié le 8 août, l’entreprise japonaise a déposé plusieurs brevets ces derniers mois, et une bonne partie est liée à l’exclusivité Switch qui bat de sacrés records de ventes depuis sa sortie en mai.

Concrètement, entre le 10 juillet et le 4 août, 32 brevets ont été rendus publics, dont 31 directement liés à The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom (soit 97 %). Une fois encore, on constate que Nintendo ne ménage jamais ses moyens quand il s’agit de protéger sa propriété intellectuelle. On comprend un peu pourquoi : sitôt la dernière aventure de Link disponible, certains studios n’ont pas manqué de copier certains éléments pour surfer sur le succès commercial comme médiatique du jeu.

The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom // Source : Capture Nintendo Switch
Les pouvoirs de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom // Source : Capture Nintendo Switch

Nintendo et la propriété intellectuelle, épisode 122

Nintendo a déposé des brevets qui traitent spécifiquement de certains pouvoirs, ce qui paraît logique quand on sait toutes les possibilités de gameplay qui en découlent. Emprise, qui permet de manipuler les objets et imaginer des constructions (exemple : des véhicules), et Amalgame, qui permet notamment de fusionner des armes entre elles, font partie des éléments protégés. Il en est de même pour certaines capacités appartenant à des personnages croisés dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom.

Plus surprenant, Nintendo a imaginé un brevet axé sur la physique du jeu, en l’occurrence la manière dont les mouvements de Link sont gérés quand il se trouve sur un véhicule en train d’avancer. Concrètement, l’idée directrice est de calquer automatiquement la vitesse et la direction du véhicule sur Link, sans besoin de faire intervenir la joueuse ou le joueur. Sur le papier, cette mécanique semble évidente et très commune, mais Nintendo doit y voir une subtilité qui mérite un brevet.

Plus surprenant, encore, un document mentionne les écrans de chargement quand Link fait appel au voyage rapide dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom. Il stipule « un processus capable d’enrichir la présentation du jeu pendant une période d’attente et pendant qu’une partie du jeu est interrompue ». The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est loin d’être le premier jeu à proposer des écrans de chargement dynamiques, mais Nintendo tient vraiment à protéger sa propriété intellectuelle. En 2022, la multinationale a déposé 180 brevets au Japon, la hissant au cinquième rang sur ce critère. Elle est devancée par Konami, Bandai Namco, Sony et Sega — qui ont des domaines d’activités bien plus diversifiés.

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