Le dépôt d’une marque en Europe suggère l’arrivée prochaine d’une nouvelle Switch — cette New Switch pourrait être la fameuse Switch Pro que les joueurs et joueuses attendent.

Il y avait la Nintendo Switch en 2017. Puis est arrivée la Switch Lite en 2019. Et deux ans plus tard, la Switch OLED faisait ses débuts. 2023 sera-t-elle l’année d’une nouvelle Switch ? C’est en tout cas peut-être littéralement ce nom que la prochaine itération de la petite console hybride du constructeur japonais prendra, si elle voit effectivement le jour.

Il a été découvert fin juin sur le site de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) un dépôt de marque sur « NSW », un acronyme que d’aucuns ont tout de suite interprété comme un nom de code pour une New Switch. Et derrière ces trois lettres, il y a Nintendo : la compagnie japonaise est mentionnée en tant que propriétaire de la marque.

La New Switch, future Switch Pro ?

Cette New Switch est un nom jugé suffisamment crédible, puisque c’est de cette façon que l’industriel nippon a baptisé par le passé certaines de ses consoles : on a ainsi eu droit à la New Nintendo 3DS, à la New Nintendo 3DS XL et à la New Nintendo 2DS XL. Un nom comme « Switch Pro », qui est évoqué régulièrement ces derniers temps, passerait alors à la trappe.

Si cette New Switch ne s’appelle pas Switch Pro, elle pourrait par contre en inclure les caractéristiques techniques. En effet, la Switch n’a que peu évolué. Certes, la Switch OLED a été l’occasion de mettre à niveau l’écran, en l’agrandissant et en abandonnant le LCD. Le stockage a été doublé. Un port Ethernet a été ajouté. Le son a été amélioré. Et c’est à peu près tout.

Nintendo Switch OLED // Source : Louise Audry pour Numerama
La Nintendo Switch OLED a concentré ses efforts sur la qualité de l’écran. // Source : Louise Audry pour Numerama

Les composants centraux de la console hybride n’ont pas évolué. Si Nintendo a dans l’idée d’introduire une nouvelle itération de sa machine, d’ici la fin de l’année ou bien en 2023, il lui sera difficile de séduire avec des pièces qui accuseront alors cinq ou six ans d’âge. Un rafraîchissement du processeur, une extension de la mémoire vive et une unité graphique plus musclée seraient bienvenus.

Certes, Nintendo n’a jamais vraiment forgé sa notoriété sur la course à la puissance face à Sony ou Microsoft, mais il convient aussi de ne pas risquer le déclassement pour autant — en somme, l’entreprise doit aussi vivre avec son temps. Par le hasard des évènements, une fuite ayant affecté Nvidia (qui est justement fournisseur de la Switch) accrédite la piste d’une Switch plus puissante.


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