Le Tesla Cybertruck est de passage à Paris. C’est l’occasion de l’approcher d’un peu plus près. Définitivement, c’est un véhicule qui ne laisse pas indifférent, qu’on l’aime ou qu’on le déteste.

Le Cybertruck de Tesla fait la première escale de sa tournée française lors du salon Vivatech à Paris du 22 au 25 mai. Une certitude : l’imposant pickup intrigue beaucoup les visiteurs du salon, mais ils ne sont pas les seuls. Numerama a fait partie des médias autorisés à monter à bord du Tesla Cybertruck pour se faire une première idée du véhicule.

Il n’est hélas pas encore question d’en prendre le volant, le modèle n’étant pas homologué pour rouler sur route ouverte en Europe pour l’instant.

Le Cybertruck est un drôle de monolithe

La première impression ressentie en présence du Cybertruck le confirme, l’engin est assez massif. Pourtant, il y a plus gros sur la route, y compris des modèles importés jusqu’en Europe comme le Hummer EV. Néanmoins, le design angulaire et la carrosserie en acier inoxydable jouent sur la perception de son gabarit.

Tesla Cybertruck avec sa signature lumineuse spécifique // Source : Raphaelle Baut
Tesla Cybertruck avec sa signature lumineuse spécifique. // Source : Raphaelle Baut

Le regard est forcément attiré par les arêtes assez saillantes de ses différents panneaux. Il n’était pas question de tester si le modèle présenté pouvait faire épluche-légumes, comme le montrent de nombreuses vidéos sur le net. Malgré tout, la conception du modèle interroge notamment en cas d’accident.

Quant à savoir si Tesla vise à le faire homologuer en Europe, il n’y aura aucune réponse officielle à la question pour l’heure. Ce n’est pas la priorité du constructeur, qui se concentre déjà pour livrer les nombreux clients américains.

Tesla Cybertruck au salon Vivatech // Source : Raphaelle Baut
Tesla Cybertruck au salon Vivatech. // Source : Raphaelle Baut

Tesla a choisi des éléments de conception étonnants

Comment parler d’une rencontre avec le Tesla Cybertruck sans aborder son essuie-glace unique spectaculaire ? Il a beaucoup été moqué, mais il faut bien l’avouer, l’appendice est particulièrement disgracieux sur le parebrise du Cybertruck. L’essuie-glace est plus long que mes propres jambes, c’est quand même vraiment surprenant sur un véhicule de ce genre.

Le coffre avant (frunk) est assez pratique pour servir de banc. Toutefois, pour y stocker des objets, c’est moins certain. La benne à l’arrière est elle assez impressionnante. En plus, son volet électrique est tout de même plutôt cool à utiliser, en espérant que ce ne soit pas une pièce qui tombe trop rapidement en panne.

La benne du pickup avec son volet roulant // Source : Raphaelle Baut
La benne du pickup avec son volet roulant. // Source : Raphaelle Baut

L’ouverture des portières par le bouton est un peu déroutante, mais finalement cela ne fonctionne pas si mal. Cela dit, elle n’ouvre la portière que de quelques centimètres, il faut ensuite manœuvrer les imposantes portes en empoignant la carrosserie acier. Tesla n’est pas le seul à opter pour ce genre d’ouverture, mais il reste difficile d’y voir un réel intérêt. Le challenge est ensuite de ne pas trop laisser de traces de mains sur la carrosserie, autant dire que ce n’est pas gagné d’avance.

Au volant du Cybertruck  // Source : Raphaelle Baut
Au volant du Cybertruck. // Source : Raphaelle Baut

Un élément à l’intérieur interpelle aussi beaucoup : la planche de bord interminable. Il est clairement déconseillé de laisser quoique ce soit sur le tableau de bord, sous peine de ramer pour aller le récupérer tout au bout à la jonction avec le parebrise. Cet espace est globalement inexploitable au quotidien, c’est de la place perdue. C’était néanmoins incontournable pour le modèle, car le parebrise est fortement incliné. De ce fait, le conducteur est particulièrement reculé dans l’habitacle.

Un intérieur assez familier

Quant au reste de son intérieur, le Tesla Cybertruck semble quand même particulièrement proche du reste de la gamme. Exception faite du volant encore différent de la nouvelle Model 3, de la Model S (volant Yoke) ou du volant traditionnel de Model Y. L’écran central est grand et équipé de la dernière mouture du logiciel, qui arrive sur les autres modèles.

Intérieur du Tesla Cybertruck // Source : Raphaelle Baut
Intérieur du Tesla Cybertruck. // Source : Raphaelle Baut

Il vaut mieux être en bonne forme physique pour grimper à bord du Cybertruck. Comme tous les pickups du genre, l’assise est très haute, mais Tesla n’a pas intégré de poignées pour faciliter la montée et descente du véhicule. Avec un jeans un peu trop serré, j’ai franchement peiné à m’installer sur le siège conducteur avec élégance.

Pour le reste, le Cybertruck surprend par la luminosité à son bord. Les surfaces vitrées, même taillées à la serpe, sont assez agréables et l’espace à bord fait le reste pour apporter tout le confort nécessaire à tous les occupants.

Le Cybertruck : moche, atypique ou génial ?

Chacun classera l’engin dans la catégorie qu’il souhaite. Le Tesla Cybertruck ne m’emballe pas réellement, avec son design anguleux et son manque de praticité. Je lui préfère le Ford F-150 Lightning, mais je comprends l’intérêt qu’il peut provoquer. C’est en tout cas un modèle à découvrir en vrai pour se faire une opinion.

Il est intéressant de noter que l’exemplaire choisi pour faire la tournée française ne souffre pas de défauts de carrosserie, comme on a pu l’observer sur d’autres modèles livrés à des clients.

Le Tesla Cybertruck fait toujours couler beaucoup d’encre, pour le meilleur comme pour le pire. Un sujet à suivre en vous abonnant à notre newsletter hebdomadaire Watt Else.

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