Samsung a mis à jour son écran de PC le plus prestigieux. Doté d’une dalle OLED incurvée de 49 pouces, l’Odyssey G9 est vraiment un outil de productivité/divertissement incroyable pour qui a les moyens.

Quand on regarde le catalogue Samsung, on s’aperçoit qu’il y a des produits pour absolument tout le monde. La firme coréenne s’efforce de toucher un maximum de monde, avec une gamme qui va de l’abordable à l’ultra-premium. Sur le segment des moniteurs PC, on trouve l’Odyssey G9 en tête de gondole. Un immense écran incurvé de 49 pouces qui, en 2023, a la bonne idée de passer à la technologie OLED. Une fois posé sur un bureau, le mastodonte fait déjà forte impression. Et, quand il s’allume, la magie opère très vite.

Lancé à 1 800 €, l’Odyssey G9 représente un sacré investissement. Mais, vous ne faites pas seulement l’acquisition d’un écran PC positionné sur le gaming. En réalité, vous achetez un centre de divertissement complet, qui hérite d’un ensemble de fonctionnalités venues de l’univers de la TV (Smart Monitor). En fait, l’Odyssey G9 est une télévision à laquelle il ne manquerait qu’une prise antenne. Il a tout le reste, à commencer par l’écosystème Samsung qui permet d’accéder à un maximum d’applications sans besoin d’être relié à un appareil externe.

Écran Samsung Odyssey G9 // Source : Samsung
Écran Samsung Odyssey G9. // Source : Samsung

Il y a beaucoup de raisons de craquer pour l’Odyssey G9

Un écran gaming formidable d’un point de vue immersif

Si beaucoup de joueuses et de joueurs ne jurent que par le framerate en étant prêts à sacrifier — un peu — la fidélité graphique pour les performances, d’autres préfèrent miser sur l’immersion. Il n’y a sans doute rien de mieux qu’un écran incurvé de 49 pouces (5120 × 1440 pixels) pour se plonger au plus près de l’action. Avec cette courbure 1800R, on a vraiment l’impression d’être entouré par l’image. Le ratio 32:9 fait le reste, même s’il impose que le jeu soit compatible (petit défaut : l’interface de l’écran ne l’est pas). On a essayé Ratchet & Clank: Rift Apart dessus et notre photo ci-dessous parle d’elle-même : c’est bluffant et on n’a pas envie de revenir en arrière.

Écran Samsung Odyssey G9 // Source : Maxime Claudel pour Numerama
L’impression d’être dans un dessin animé. // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Si le jeu n’est pas compatible 32:9, vous profitez quand même d’une image large, laquelle bénéficie en outre de toutes les qualités de la technologie OLED. À savoir : des couleurs riches et justes, des noirs parfaits et des contrastes inégalables. Seule la luminosité est un peu en retrait, mais il faudrait placer l’écran derrière une fenêtre et en profiter en pleine journée pour en pâtir. Sinon, en termes de dynamique générale, les arguments sont indéniables et sautent aux yeux. Vous n’aurez pas à vous soucier d’éventuelles fuites de lumière, avec une uniformité remarquable.

Écran Samsung Odyssey G9 // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Diablo IV ne prend pas tout l’écran (mais cela reste appréciable quand même). // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Au-delà des qualités intrinsèques, l’Odyssey G9 a tout ce qu’il faut pour combler les joueuses et les joueurs : port HDMI 2.1, taux de rafraîchissement à 240 Hz, temps de réponse de 0,03 ms, compatibilité AMD FreeSync Premium Pro, divers modes Gaming, lumières personnalisables à l’arrière, hub pour le cloud gaming (dont le Xbox Game Pass)… L’Odyssey est vraiment une Rolls-Royce.

La productivité sur 49 pouces

49 pouces, c’est immense. Cela représente une diagonale de presque 125 centimètres. On peut en afficher des choses sur une telle surface et, pour la productivité, c’est un gros plus. Concrètement, on peut voir l’Odyssey G9 comme l’équivalent de deux à trois écrans disposés devant soi. Celles et ceux qui ont besoin d’avoir plusieurs fenêtres sous les yeux en permanence peuvent en faire un allié de poids — à condition d’avoir de la place sur le bureau (presque 1,2 mètre de large, ce qui peut être imposant). Le moniteur dispose d’un port USB-C capable de recharger votre ordinateur (puissance de 65W), et vous pourrez même afficher deux sources simultanément (exemple ci-dessous : un PC Windows en HDMI, un Mac en AirPlay).

Écran Samsung Odyssey G9 // Source : Maxime Claudel pour Numerama
PC Windows relié en HDMI à gauche, Mac en AirPlay à droite. // Source : Maxime Claudel pour Numerama

On louera par ailleurs le joli design de l’Odyssey G9 qui, si on oublie les lumières assez discrètes à l’arrière, ne joue pas dans le tape-à-l’œil (contrairement à certains produits gaming). Les finitions sont jolies, le pied central pourvu d’un passe-câble fait son petit effet et on peut même régler la hauteur. Seul hic : l’écran est très fin et fragile et il faudra veiller à le manipuler avec précaution en le sortant du carton. Un accident peut vite arriver.

Les autres formes de divertissement

Comme indiqué en introduction, l’Odyssey G9 peut se substituer à un téléviseur en termes de fonctionnalités de divertissement. Depuis le menu principal, on peut accéder à toute une ribambelle de plateformes de streaming : de Netflix à Apple TV+, en passant par Amazon Prime Video, Disney+ ou encore MyCanal.

Écran Samsung Odyssey G9 // Source : Maxime Claudel pour Numerama
YouTube sur le Samsung Odyssey G9. // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Tout y est, ce qui offre une belle polyvalence à un produit vendu très cher. Il y a même une télécommande pour naviguer dans une interface forcément très garnie — et pas toujours très rapide. On sent que l’Odyssey G9 en fait beaucoup, avec une ergonomie qui s’en ressent.

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