Le dernier film de la trilogie de James Gunn met en scène des expérimentations animales. Selon la PETA, organisme de défense des animaux, Les Gardiens de la Galaxie 3 montre parfaitement la cruauté de ces pratiques auprès d’un très large public.

C’est la fin de la trilogie de James Gunn chez Marvel. En salles depuis le 3 mai 2023, Les Gardiens de la Galaxie 3 est salué par la critique et fait un carton au box office. Mais le film remporte aussi un soutien inattendu : celui de la PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), organisation internationale de défense des animaux. « Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 fait quelque chose que peu de films ont fait : il raconte une histoire magnifique et empathique sur les tests effectués sur les animaux à un public de la taille d’un Marvel », indique l’association dans un communiqué du 8 mai 2023.

« Le scénario de James Gunn ne recule pas devant un sujet difficile »

Ce troisième opus de la trilogie s’intéresse tout particulièrement au personnage de Rocket — un raton laveur « augmenté » par des manipulations biotechnologiques. Le film développe son origin story : ce sont des expérimentations, menées par le « Maître de l’Évolution », qui l’ont conduit à devenir ce qu’il est. D’autres animaux ont subi une procédure similaire et Les Gardiens de la Galaxie 3 explore toute la cruauté de ce laboratoire appelé OrgoCorp.

Les origines de Rocket sont explorées dans Les Gardiens de la Galaxie 3. // Source : Marvel
Les origines de Rocket sont explorées dans Les Gardiens de la Galaxie 3. // Source : Marvel

Le film met donc en scène plusieurs animaux au sein de ce laboratoire, inspirés d’animaux réels (une otarie, un lapin…), tout en posant de sérieux questionnements sur leur état de santé et leur état mental. C’est ainsi que la PETA salue une « montagne russe d’émotions, tout en exposant les horreurs des tests sur les animaux ».

« Le scénario de James Gunn ne recule pas devant un sujet difficile (mais souvent fidèle à la réalité), et on reste captivé par une histoire sur l’empathie à l’égard de tous les êtres vivants et sensibles », affirme l’association. Raison pour laquelle celle-ci remet à James Gunn un « Not a Number Award » (une récompense pour une œuvre qui montre que les animaux ne sont pas de simples nombres).

Les Gardiens de la Galaxie 3 vs. la réalité

La PETA livre ainsi plusieurs comparaisons entre le film et la réalité :

  • Dans Les Gardiens de la Galaxie 3, les animaux ne se voient pas donnés des noms, mais des nombres, comme 89P13. Lequel est par ailleurs tatoué (de force) sur eux. Comme lors des tests en laboratoire :
Les animaux ont un simple nombre tatoué sur leur corps. // Source : Marvel/PETA
Les animaux ont un simple nombre tatoué sur leur corps. // Source : Marvel/PETA
  • Pendant les expériences, les animaux du film tels que Rocket sont attachés à un dispositif mécanique. « Le dispositif utilisé dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 ressemble étrangement à ceux que les expérimentateurs utilisent dans la vie réelle pour attacher les primates dans les laboratoires », indique PETA.
Le dispositif de rétention est similaire. // Source : Marvel/PETA
Le dispositif de rétention est similaire. // Source : Marvel/PETA
  • De même, les cages dans le film sont très petites, spartiates (même si les personnages partagent des cages, là où, dans la réalité, ce sont plutôt des cages individuelles).

La PETA estime donc que ce film Marvel peut permettre à une très grande audience d’« ouvrir les yeux » sur les expérimentations animales.

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