Le déploiement du FSD (Full Self Driving) en Europe est un véritable serpent de mer chez Tesla. Si certaines marques, comme BMW, avancent sur la conduite autonome, le constructeur américain se heurte toujours aux réglementations.
Toutefois, des indices suggèrent que la firme d’Elon Musk travaille activement sur le sujet et que cela pourrait donner lieu au déploiement du logiciel tant attendu prochainement. Comme le rapporte Electric-Vehicles le 20 novembre, des annonces d’emploi pour des postes d’« Opérateur Véhicule » ont été publiées sur la page dédiée au recrutement de la marque.
Une nouvelle vague de tests du Tesla FSD en Europe
Tester le FSD en Europe n’a rien de nouveau pour Tesla. Le constructeur a montré plus tôt cette année que son système de conduite autonome pouvait résister au trafic londonien, déjouer la jungle de vélos d’Amsterdam et même survivre avec brio à la tumultueuse place de l’Étoile à Paris.
Cette fois, le développement va plus loin avec ces recrutements dans les villes de Prague, Budapest et Berlin qui permettront de « renforcer notre équipe chargée de la collecte des données sur les véhicules », indique Tesla dans ses descriptions d’offres d’emploi. Plus précisément, « le poste de conducteur/opérateur de véhicule consiste à recueillir des données de haute qualité qui contribuent à améliorer les performances de nos véhicules. » Bien évidemment, Tesla souligne qu’une « connaissance des systèmes d’aide à la conduite » est un prérequis pour postuler.
On peut également faire le parallèle avec les opérateurs nécessaires à bord des Robotaxis à Austin et à San Francisco aux États-Unis. Un possible test du service de taxis autonomes à venir ?
Quand sera disponible le Tesla FSD en Europe ?
Si l’on peut se réjouir de ces offres d’emploi, il ne faut pas non plus s’attendre à un lancement du FSD d’ici la fin de l’année, comme il l’avait promis. Il faudra plutôt compter sur 2026, dans le meilleur des cas. Lors de la conférence annuelle des investisseurs du 6 novembre, Elon Musk avait même affirmé « qu’une pression des clients européens pour pousser les autorités à donner leur accord serait appréciée ».
En Chine, la conduite autonome devrait être disponible d’ici le mois de février ou mars 2026, promet Elon Musk. Un délai déjà plus plausible, sachant que le pays est moins frileux que l’Europe sur le sujet.
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