Le port du casque de vélo est un sujet plutôt polémique. Sur la question « le casque protège-t-il vraiment le cycliste en cas d’accident ? », la littérature et les études abondent et montrent que la question n’est pas « vite répondue ». L’expérience de nombreux cyclistes montre que le casque fournit une protection non négligeable et qu’il leur a évité certaines blessures plus graves (traumatismes crâniens). D’un autre côté, si un casque est mal porté ou n’a pas bien été choisi, son efficacité se réduit comme peau de chagrin. Et le phénomène est plutôt courant.
En bref : l’idée n’est pas de vous convaincre de porter un casque de vélo, mais plutôt de vous aider à en choisir un que vous finirez par oublier (sur votre tête, pas dans un tiroir). Et sans lequel vous n’oserez plus sortir faire du vélo. On part sur une sélection de casques de vélo à destination des cyclistes urbains, qui roulent en vélo électrique (ou pas).
5 conseils pour bien choisir votre casque de vélo de ville
- Achetez toujours un casque neuf homologué qui possède le marquage CE et la norme NF EN-1078+A1. Simple. Basique.
- Votre casque doit toujours posséder un système de réglage pour bien maintenir le casque sur votre tête (molette à l’arrière, sur le haut, etc.), ainsi qu’une jugulaire.
- Ensuite, le choix d’un casque de vélo dépend principalement de votre pratique, de votre vélo (musculaire, VAE, speedbike) et de la taille de votre tête. La géométrie et certaines fonctionnalités des casques sont en effet pensées selon la discipline.
- Autres critères pour comparer les modèles : le confort, le poids, les accessoires et technos embarquées (Mips, éclairage, protège-oreille amovible…), la visibilité et le système de ventilation. Il existe en effet des casques de vélo ultra-couvrants comme les modèles bol, qui protègent vos oreilles du froid, et des modèles qui disposent de plus d’aérations. Pour une meilleure ventilation de votre cuir chevelu l’été !
- L’avantage, c’est qu’il existe désormais pléthore de modèles. On est loin du casque ultra-volumineux et disgracieux. Donc un dernier conseil : choisissez aussi un casque de vélo qui vous plaît. Vous rechignerez moins à le porter.
Quelle taille de casque vélo choisir ?
Selon les marques, les tailles de référence peuvent changer ! Le mieux reste d’aller essayer votre casque en magasin. Vous pouvez cependant mesurer votre tour de tête avec un mètre de couturière et consulter le guide des tailles des marques afin de savoir peu ou prou votre taille de casque. Pour cela :
- Maintenez la tête droite.
- Positionnez le mètre (ou une ficelle que vous mesurerez ensuite) sur milieu de votre front. Il doit être parallèle au sol.
Le casque ne doit pas vous comprimer la tête ou être trop lâche. Une fois bien positionné et sa molette réglée, le casque ne doit pas bouger quand vous secouez la tête.
Quel casque acheter pour faire du vélo en ville ?
Un modèle urbain
Ah ! qu’elles sont nombreuses les marques qui proposent maintenant des casques de vélo qu’on ne s’empresse plus de retirer rapido, une fois le pied à terre.
Pour habiller votre tête à vélo, vous pouvez regarder du côté de :
- la marque Thousand et son casque Heritage, qui existe même en doré et peut s’attacher à votre vélo grâce à un passage pour antivol dissimulé sous le logo,
- Bern et ses grands classiques (Watts, Brentwood, avec ou sans gapette, intégrée…)
- les modèles de la marque Kask (on y vient plus bas),
- le casque bol 500 de Decathlon qui offre un bon rapport qualité/prix.
Un casque de vélo urbain avec visière
Entre la poussière, le soleil, les petits insectes, les éblouissements divers, la pluie et le vent, vos yeux sont plus vulnérables à vélo. Et parce que vous n’avez pas toujours une paire de lunettes sur vous, le mieux reste de choisir un casque avec une visière.
La marque Kask propose le modèle Urban Lifestyle, un casque avec visière au design urbain, décliné en de multiples couleurs. Ces casques sont réputés pour leur confort – merci le rembourrage en CoolMax® – et leur qualité. Vous pouvez aussi changer l’écran de la visière et les doublures internes. On apprécie la jugulaire en cuir écologique. Autre modèle avec visière pour la ville de la marque : le casque Kask Urban R.
Un casque de vélo intelligent et connecté
La marque LUMOS a développé des casques de vélo connectés équipés de clignotants que vous activez via votre Apple Watch, ou une télécommande à fixer sur votre guidon (vendue directement avec le casque). Les casques possèdent aussi des éclairages pour gagner en visibilité sur la route. Vous les rechargez simplement à l’aide d’un câble USB. Le modèle Ultra présente une excellente ventilation, pour un usage toute l’année, même quand il fait plus chaud.
Autre marque à proposer des casques de vélo intelligents (ndlr : ils ne vous serviront pas le café le matin) : Livall. Cosmo, de son côté, rendra « intelligent » tout casque normal. Vous trouverez notre avis sur la solution dans notre guide d’achat dédié aux gadgets vélo.
Un casque de vélo avec des lumières intégrées
En plus de ses antivols qu’on ne présente plus, la marque ABUS a aussi dans sa musette plusieurs casques urbains avec des lumières. Le casque de vélo bol avec visière HUD-Y (classique, Race ou Ace) possède une large LED arrière qui se recharge via USB. Vous pouvez choisir parmi 4 modes d’éclairage (pulsant, clignotant, eco, puissance).
Un casque de vélo pliable
Si vous n’aimez pas vous encombrer avec votre casque, misez sur un modèle pliable, qui se glisse facilement dans un sac, et se plie plus facilement qu’une tente 3 secondes ! Pour les fans d’origami qui en veulent toujours plus.
- Le casque Closca, un modèle qui s’aplatit
- Le casque Overade, le plus compact
- Le casque Fend One, le moins compact
Un casque de vélo airbag
Si vous aimez rouler cheveux au vent, on a un truc pour vous : le casque de vélo airbag Hövding. Ce col roulé XXL renferme un airbag qui se déclenche en cas de chute et se déploie pour protéger votre tête. Selon la marque suédoise, la protection est 8 fois supérieure à un casque de vélo classique. Il vous faudra cependant débourser 349 €.
Un casque de cyclisme sur route
Ces casques affichent un look moins urbain et peuvent trancher avec votre tenue. Ils affichent généralement un profil plus aéro et de nombreuses ventilations.
Quel casque faut-il pour rouler sur un vélo électrique ?
Si vous roulez en VAE classique – les vélos dont l’assistance au pédalage est limitée à 25km/h –, aucune obligation de porter un casque en 2023. La règle du casque non obligatoire pour les adultes s’applique sur ces vélos électriques. Le mieux est de privilégier les casques à visière prévus pour rouler en vélo électrique qui offrent une meilleure protection et possèdent la norme Pédélec NTA-8776. Cette certification a été développée par les Pays-Bas et indique que le casque a été conçu pour une utilisation sur VAE.
Et pour un speedbike ?
Si vous roulez en speedbike, le casque est obligatoire. En France, vous devez obligatoirement choisir un casque homologué speed ECE R22-05/ECE-R 22-05.
Un casque, même sans choc ou chute, ça se change !
Eh oui : un casque se change même si vous en avez pris soin et qu’il n’a subi aucun choc. Le soleil, de mauvaises conditions de stockage, la pluie et les intempéries fragilisent les plastiques qui composent sa coque. Il est recommandé de le changer tous les 2/3 ans selon votre utilisation. Entre-temps, vous pouvez aussi changer les mousses intérieures.
Si vous accrochez votre casque sur votre vélo quand il est stationné, privilégiez un endroit à l’ombre. Ne le laissez pas non plus sur une table en plein soleil, et ne le stockez pas dans un lieu humide.
Comment bien porter un casque de vélo
Si vous êtes dans le cas 1, c’est que vous avez un gros problème de compréhension de l’utilisation d’un casque. Et on vous déconseille de prendre un vélo. Les cas 2 à 4 sont des pièges : un casque trop sous le menton, trop en arrière, trop enfoncé ou trop petit ne sont pas adaptés.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.