De nouvelles informations sur la voiture actuellement développée par Sony et Honda ont été partagées. Elle ne sera pas sur les routes avant 2026 et devrait viser les plus fortunés.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Sony, connu pour ses consoles PlayStation, ses téléviseurs onéreux et ses ordinateurs Vaio abandonnés, développe actuellement… une voiture. Et il ne s’agit pas d’un poisson d’avril : si ce projet peut prêter à sourire, il est devenu concret dès lors que Sony s’est rapproché du constructeur Honda. Toutefois, il faudra s’armer de patience. Comme l’indique Reuters dans un article publié le 13 octobre, la voiture ne sera pas commercialisée avant 2026 aux États-Unis et au Japon (l’Europe est à l’étude).

Plus intéressant, le média nous apprend que Sony et Honda envisagent d’opter pour un business model hérité du monde de la tech — que connaît bien Sony. En plus d’un tarif d’entrée élevé, considéré comme « premium », elle permettra « de générer des revenus récurrents grâce à des services qui seraient facturés tous les mois. » En somme, ce serait une autre manière de consommer l’automobile, même si cette idée de l’abonnement existe déjà chez Tesla avec la Connexion Premium (à 9,99 €).

La voiture Sony Vision-S // Source : Sony
La voiture Sony Vision-S // Source : Sony

Le PlayStation Plus dans la voiture Sony ?

Sony et Honda ne sont visiblement pas effrayés à l’idée de comparer le véhicule à un « smartphone avec des roues ». Dans quel but ? Devenir une véritable plateforme sur laquelle viendrait se greffer une constellation de services auxquels les conducteurs pourront s’abonner. Sony se charge bien évidemment de toute la partie logicielle, y compris les fonctionnalités liées au cloud.

On peut très facilement imaginer, par exemple, un accès au PlayStation Plus, qui permettrait aux occupants de jouer à des jeux vidéo ambitieux dans leur voiture — moyennant un coût mensuel. D’autres sources de divertissements sont envisageables, comme une plateforme de SVOD avec des films et des séries (ce service, baptisé Bravia Core, existe déjà pour les téléviseurs). Bref, Sony a déjà plusieurs cordes à son arc pour offrir de la valeur ajoutée au projet.

La multinationale japonaise fournira aussi les capteurs qui offriront une conduite autonome de niveau 3 à la voiture. À quoi sert Honda dans cette association ? Le constructeur, déjà présent sur le segment de l’électrique avec le modèle Honda e, apporte son savoir-faire dans l’automobile, comme la plateforme — physique — sur laquelle la voiture sera conçue et l’usine où elle sera assemblée (dans l’Ohio). Pour le moment, les détails techniques, comme l’autonomie, restent à préciser. D’ici 2026, Honda et Sony ont encore le temps de peaufiner les caractéristiques, d’autant que de nouvelles technologies pourraient améliorer l’expérience de conduite (sur les batteries, notamment).

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