Ce ne sont pas les nouveautés qui manquent au salon IAA de Munich, dont la journée dédiée à la presse a ouvert ce lundi 8 septembre. Alors que je me baladais tranquillement dans les (nombreuses) allées, je suis tombé par hasard, nez à nez avec un certain Xiaomi YU7. Oui, le SUV électrique qui a secoué la planète automobile en Chine a fait son petit bonhomme de chemin en Europe, courtoisie du stand de Caresoft, une entreprise spécialisée dans l’analyse comparative automobile et la réduction des coûts.
Ni une ni deux, je suis parti à la rencontre de cet OVNI (pour nous) roulant afin de savoir si le tel succès qu’il connait chez lui est mérité. Spoiler : c’est un grand oui.
Le Xiaomi YU7 : un style qui fait mouche
À l’officialisation du modèle en décembre 2024, Xiaomi avait fait sensation avec son YU7. Pour cause, le SUV électrique affiche notamment un look impressionnant, pouvant évoquer le Ferrari Purosangue. Cependant, pour l’avoir en face des yeux, il efface immédiatement l’impression d’une version Wish du bolide italien. Le design est soigné, la carrure est athlétique, tandis que la caisse est tellement proche du sol, que l’on pourrait presque croire à une très grosse berline.
Malgré ses dimensions imposantes de 5 m de long et 2 m de large, le YU7 parait plus compact. En revanche, la partie arrière marque bien les esprits avec un bouclier massif et une partie supérieure saillante avec le spoiler. Pour attirer davantage les regards, le SUV de Xiaomi peut également compter sur sa très belle teinte améthyste « Violet Danxia ».
L’habitacle du Xiaomi YU7 impressionne
Après avoir patienté quelques minutes (il a du succès), me voilà à bord du Xiaomi YU7. Fidèle à la philosophie chinoise, les sièges sont moelleux à souhait. Plutôt enveloppants et bien dessinés à l’avant, ils combinent évidemment toutes les fonctions de confort que l’on attend d’une voiture luxueuse : chauffage, ventilation et massage. Sur cette version « Max » on retrouve un volant fait d’Alcantara et de fibre de carbone. Presque déroutant comparé au reste de l’atmosphère qui est à l’opposé d’une quelconque sportivité. Ce gouvernail n’en reste pas moins agréable à prendre en main.
La planche de bord présente une sorte d’ondulation originale au-dessus de laquelle se trouve un affichage panoramique personnalisable de 1,10 m baptisé HyperVision. Un système fort sympathique et semblable au Panoramic Vision dans le nouveau BMW iX3. Tous les contrôles se font via l’écran tactile central de 16,1 pouces d’une belle résolution. À ce propos, l’info-divertissement du SUV est efficace et surtout, très fluide.
À observer la présentation générale du mobilier ainsi que les matériaux utilisés, on ne croirait pas être à bord d’une voiture d’un constructeur avec seulement 4 ans d’expérience. La sellerie en cuir est agréable au toucher, on retrouve de la suédine au niveau des montants et des abords du toit et l’insert en bois sur la planche de bord apporte davantage de raffinement.
Les passagers arrière sont également choyés, que ce soit par l’espace disponible au niveau des jambes ou par le confort des sièges. À l’image d’un Tesla Model Y, on retrouve un petit écran permettant de contrôler le réglage des assises, la climatisation, d’accéder à des jeux… Enfin, le coffre est lui aussi très généreux (678 litres).
Tout simplement imbattable, ce Xiaomi YU7 ?
Quand on sait que le Xiaomi YU7 est vendu en Chine à partir de 253 500 yuans, soit l’équivalent de 30 000 € (39 000 € pour cette version Max), on comprend totalement pourquoi le SUV se vend comme des petits pains. Il surclasse quasiment en tous points le Tesla Model Y sur le plan technique, tandis qu’il se montre par ailleurs plus luxueux pour un prix inférieur.
Une seule hâte désormais : celle de le voir un jour sur nos routes européennes ! Xiaomi a officiellement confirmé son arrivée en Europe d’ici 2027, mais n’a pas précisé avec quels modèles. Face aux surtaxes imposées aux voitures électriques chinoises, le rapport prestations/prix risque de s’amenuiser. Toutefois, cela n’empêchera pas la marque de faire très mal à Tesla ou ses compatriotes déjà installés comme Xpeng. Il restera à voir si la partie conduite sera aussi impressionnante.
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