Un homme prénommé Gary Bowser a été condamné par la justice pour la vente d’outils permettant de pirater les consoles de Nintendo. L’information passerait inaperçue s’il n’avait pas le même nom que le grand méchant de Mario.

Gary Bowser ne pouvait certainement pas porter un meilleur nom. Pendant des années, il a participé à la vente d’outils permettant de pirater des consoles — notamment la Nintendo Switch. D’après un document judiciaire publié le 10 février par le tribunal de Washington, il a été condamné à une peine de prison de 40 mois, à laquelle s’ajoute une amende de 4,5 millions de dollars (un peu moins de 4 millions d’euros). Eh oui, le grand méchant de Mario est tombé, après plusieurs décennies de sombres desseins.

Car Gary Bowser, ex-membre de Team Xecuter, porte effectivement le même nom que le vilain emblématique de Nintendo, qui passe son temps à capturer la princesse Peach pour s’emparer du Royaume Champignon. Ce qui donne naissance à un fait divers plutôt cocasse : un homonyme de Bowser a donc été écroué dans une affaire de piratage touchant, en partie, les consoles de Nintendo.

Super Mario 3D World + Bowser's Fury // Source : Nintendo
Super Mario 3D World + Bowser’s Fury // Source : Nintendo

Le patron de Nintendo, aussi, s’appelle Bowser

On rappelle aussi que le président actuel de Nintendo of America s’appelle… Doug Bowser (il a pris la succession de Reggie Fils-Aimé en 2019). À force, on ne croit plus aux coïncidences et les Bowser sont intimement liés à l’histoire de Nintendo. Petite précision tout de même : Doug Bowser et Gary Bowser ne sont pas du tout parents, et le président de Nintendo of America n’a strictement rien à voir avec les activités des pirates appartenant au groupe Team Xecuter.

Si Gary Bowser est tombé, il faut savoir que Team Xecuter est une grosse organisation, « responsable de détourner de l’argent de plusieurs créateurs professionnels qui travaillent dur pour proposer des expériences uniques. » En l’occurrence, le groupe de hackers propose des moyens de détourner les consoles pour qu’elles puissent, par exemple, faire tourner des jeux copiés (donc gratuits). Il a visé des produits comme la Nintendo Switch, la Nintendo 3DS, la NES Classic, la PlayStation Classic ou encore les consoles Microsoft Xbox.

« On estime que ce piratage massif a causé plus de 65 millions de dollars de pertes aux entreprises de jeux vidéo », indique l’avocat Nick Brown — ce qui explique pourquoi la peine de Gary Bowser, considéré comme la voix et le visage de Team Xecuter, est très lourde. Il n’aurait certainement pas dû s’en prendre à Nintendo, qui ne plaisante pas du tout avec sa propriété actuelle. D’autant qu’il s’appelle Bowser…

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