Nintendo a envoyé plusieurs demandes à Google pour que le moteur de recherche supprime de ses résultats les liens de téléchargement des versions non officielles du jeu Pokémon Go.

Le succès planétaire de Pokémon Go est tel qu’on en oublierait presque que le jeu n’est sorti que dans quelques pays. À travers, le monde, de nombreuses personnes n’ayant pas encore la chance de pouvoir télécharger la version officielle de l’application, sont passées par des moyens détournés pour pouvoir en profiter. Sur Android, les utilisateurs peuvent notamment télécharger des fichiers APK sur des sites tiers et non officiels.

Au vu de la hype internationale engendrée par Pokémon Go, on peut sans doute affirmer que les versions non autorisées du jeu ont été plus téléchargées que l’officielle. Une étude de SimilarWeb montrent d’ailleurs qu’au Canada et aux Pays-Bas, deux pays où le jeu n’est pas officiellement disponible, presque 7 % des terminaux Android ont installé le jeu. Sur le site le plus populaire — et le plus fiable — APKMirror, le jeu a généré un trafic impressionnant dépassant les 4 millions de visiteurs.

APK Pokémon Go

Une situation insoutenable pour Nintendo. L’entreprise a envoyé un grand nombre de notifications à Google pour que le moteur de recherche retire de ses résultats plusieurs centaines de liens redirigeant vers des versions piratées du jeu. Les demandes envoyées invoquent le Digital Millenium Copyright Act (DMCA), une loi américaine pour lutter contre la violation du droit d’auteur.

Nintendo mène donc la guerre contre les versions non officielles du jeu. Néanmoins, cet effort semble bien vain tant les sites de téléchargement se sont multipliés à vitesse grand V. Il semble donc impossible que l’entreprise parvienne à faire fermer tous les sites pirates. Par exemple, APKMirror fonctionne toujours parfaitement.

Copyright Pokémon Go

Le nombre impressionnant de fichiers pirates s’explique notamment parce que les créateurs du jeu ont préféré le déployer petit à petit au lieu de prévoir une sortie simultanée dans tous les pays. Cette décision peut être justifiée par le fait que les serveurs n’étaient peut-être pas encore assez puissant pour supporter un lancement mondial. Mais il fallait s’attendre à ce que cela provoque l’impatience de nombreux utilisateurs et que ces derniers se précipitent sur les versions non officielles.

Des pirates mal intentionnés en ont d’ailleurs profité pour intégrer un malware dans un des fichiers APK disponible sur le web afin de contrôler les smartphones à distance.

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