Blizzard Entertainment a enfin officialisé la date de sortie de Diablo IV : le hack’n’slash très attendu sera disponible le 6 juin 2023. Notre patience pourrait bien être récompensée, à en croire le modèle économique qui permettra au jeu de tenir pendant très, très longtemps. Attention, c’est compliqué : l’entreprise américaine compte utiliser tous les leviers à disposition pour s’assurer que Diablo IV soit bien le jeu-service espéré.
« Le lancement de Diablo IV est juste le début », prétend Joe Shely, directeur du jeu, dans une interview publiée par Eurogamer le 9 décembre. Il poursuit : « Nous n’allons pas lancer le jeu et passer à autre chose : nous allons continuer de travailler sur le jeu. Et nous sortirons fréquemment des extensions qui ajouteront des histoires, des quêtes, des classes. » À ce programme déjà copieux s’ajouteront des Season Pass, « qui serviront de compagnons pour chaque saison et les fonctionnalités qui y sont liées ». Pour finir, il y aura des microtransactions.
Diablo IV est parti pour durer
Les Season Pass seront-ils des achats obligatoires pour bien profiter de Diablo IV et des contenus à venir ? A priori, non. Joe Shely est formel : toutes les fonctionnalités saisonnières seront gratuites et tous les propriétaires de Diablo IV pourront y avoir accès. « Le Season Pass vient par-dessus en offrant des éléments cosmétiques supplémentaires, entre autres éléments cool. Mais ce n’est pas du tout requis, il n’est pas nécessaire pour participer aux saisons. »
À noter que Blizzard Entertainment a évoqué des « extensions fréquentes », ce qui suppose un changement radical de stratégie concernant l’après-lancement. Diablo III n’a par exemple eu droit qu’à une seule grosse extension — Reaper of Souls — en 2014, soit deux ans après sa sortie. Il y aurait dû en avoir une deuxième, mais elle a été annulée selon un article de Kotaku datant de 2018. Globalement, le suivi de Diablo III aura été décevant. D’où cette impression que Blizzard Entertainment veut injecter un maximum de mises à jour dans Diablo IV.
Tout porte à croire qu’il y aura beaucoup plus de DLC mis à disposition des joueuses et des joueurs. On pourrait presque se prendre à rêver d’une extension par an. Ce ne serait pas une bonne nouvelle pour le porte-monnaie — surtout si on tient à acheter chaque Season Pass (totalement déconnecté des extensions, pour rappel) –, plutôt pour la longévité du jeu.
Quant aux microtransactions, elles seront liées à une boutique proposant uniquement des pièces pour habiller son héros. C’est un point sur lequel Blizzard Entertainment doit beaucoup insister en raison du passif de la saga Diablo en matière d’économies douteuses (l’hôtel des ventes de Diablo III et, plus récemment, les microtransactions de Diablo Immortal).
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