Nintendo a prévu d’envoyer deux millions de Switch durant le premier mois suivant son lancement. Cela devrait éviter les pénuries.

Nintendo a, comme prévu, tout dit sur sa Switch durant une conférence organisée en fin de semaine dernière. Dans la foulée, les précommandes ont été lancées — pas qu’à New York — afin de faire monter la hype. En théorie, il ne devrait pas y avoir de rupture de stock à en croire les propos de Reggie Fils-Aimé accordés à Wired. Pourtant, on se rend compte que certaines enseignes sont déjà en rade. Du moins de l’autre côté de l’Atlantique.

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Rupture or not rupture ?

Le président de la branche américaine de Nintendo a confié que le constructeur avait prévu large pour le lancement calé pour le 3 mars prochain dans le monde, « Nous avons publiquement déclaré qu’il y aura 2 millions d’unités pour la sortie mondiale, durant le premier mois. » Pour Reggie Fils-Aimé, deux millions c’est beaucoup pour les premières semaines, d’autant que la Nintendo Switch sortira dans une période creuse. « Notre objectif est de permettre à ceux qui veulent une Nintendo Switch de s’acheter une Nintendo Switch. C’est comme ça que nous construisons notre chaîne d’approvisionnement, c’est comme ça que nous réfléchissions au nombre de produits disponibles. » continue-t-il.

Si, en France, la rupture de stock semble très, très loin, la situation est déjà plus critique chez nos amis américains. Le géant GameStop a confirmé la disette par un communiqué de presse, indiquant qu’il travaillait avec Nintendo pour avoir des exemplaires supplémentaires à proposer à ses clients. La situation est analogue pour Amazon.com, Amazon.co.uk, Best Buy ou encore Wallmart. On surveillera avec intérêt l’engouement au Japon, où les joueurs ne pourront précommander la Switch qu’à partir du 21 janvier.

Nintendo serait-il en train de faire monter la pression en provoquant volontairement – et temporairement – des pénuries ? Car deux millions de vente en un mois avec un line-up aussi faible et au sortir de notre prise en main, on a du mal à y croire.


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