La Nasa annonçait récemment le départ de la première mission Orion à destination de Mars pour 2018. Mais plusieurs obstacles risquent de retarder ce départ et, en conséquence, la deuxième expédition qui doit suivre avec des astronautes à son bord.

Avant de songer à la manière dont les futurs explorateurs de Mars survivront sur la planètepeut-être en cultivant des patates ? –, encore faut-il pouvoir faire décoller une mission de la surface de la Terre. Du côté de la Nasa, ce ne sera visiblement pas pour tout de suite.

L’agence spatiale américaine risque certainement de devoir retarder les deux premières missions prévues à bord de la capsule Orion, qui doit un jour envoyer des astronautes au-delà de l’orbite terrestre et, dans l’absolu, sur la planète rouge.

Selon les informations de Phys.org, un document en provenance du bureau de l’inspecteur général de la Nasa mentionnerait des obstacles de nature technique et budgétaire impliquant un retard probable de la mission.

Orion

Le vaisseau Orion
Crédits : Nasa

Obstacles techniques et budgétaires

Le rapport a été rédigé à la suite d’une vérification de neuf mois entreprise par la Nasa. « Les missions d’exploration initiales de la Nasa sur son voyage vers Mars-EM-1 et EM-2 font face à de multiples problèmes techniques et budgétaires susceptibles d’affecter les dates prévues pour le lancement », explique le document.

Un retard dans le développement d’Orion, fourni par l’Agence spatiale européenne, est également invoqué. Par ailleurs, des changements dans la conception de la capsule ont généré des risques techniques à prendre en considération. Enfin, le développement des systèmes au sol qui doivent contribuer à la mission ne respecte pas non plus la deadline annoncée.

La Nasa annonçait pourtant en mars 2017 que la fusée Space Launch System et le vaisseau spatial Orion devaient entamer leur premier vol en commun en novembre 2018, sans équipage, puis qu’une mission avec astronautes verrait le jour, au plus tôt, en août 2021. L’accumulation de ces différents retards amène l’agence spatiale américaine à rester très prudente autour de son calendrier. Nous avons donc encore du temps devant nous avant de voir les êtres humains coloniser Mars en y implantant des habitations en 3D.


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