Le géant chinois de la tech Xiaomi vient d’obtenir l’autorisation officielle de tester ses technologies de conduite autonome de niveau 3 (L3) sur les routes de Beijing.

Moins de deux ans après s’être lancé dans le monde de l’automobile, Xiaomi fait des pas de géant. En 2025, les voitures électriques les plus à la pointe se doivent d’avoir de bonnes technologies de recharge et de batteries, mais également des capacités de conduite autonome !

Sur ce terrain, le spécialiste chinois de la tech avance et vient même d’obtenir auprès des autorités de Beijing l’autorisation de tester la conduite entièrement autonome, a annoncé le média local Beijing Daily, le 19 décembre 2025.

Vers le niveau 3 d’autonomie pour Xiaomi

Contrairement au niveau 2 (actuellement disponible sur la plupart des véhicules modernes), où le conducteur doit garder les mains sur le volant, le niveau 3 permet au conducteur de déléguer totalement la conduite dans des situations spécifiques, sans avoir à regarder la route. En cas de besoin, l’humain doit être prêt à reprendre le contrôle du véhicule.

Contrairement à des essais ponctuels, ce permis autorise des tests dits « normalisés ». Ainsi, des flottes de véhicules pourront circuler à des horaires réguliers, afin de prouver que le logiciel de conduite autonome de Xiaomi est sûr et efficace sur route ouverte.

Xiaomi va tester la conduite autonome de niveau 3 à Pékin. // Source : Xiaomi
Xiaomi va tester la conduite autonome de niveau 3 à Beijing. // Source : Xiaomi

Les zones de tests incluent les secteurs de Yizhuang, Shunyi et Tongzhou. Ces trajets se concentrent sur les autoroutes et les voies rapides urbaines où la vitesse est supérieure ou égale à 60 km/h. Selon Beijing Daily, ces routes seraient particulièrement exigeantes en raison de la complexité des bretelles d’accès et de la forte proportion de camions en circulation.

Un marché chinois ultra-compétitif

Xiaomi rejoint des constructeurs comme BAIC et Li Auto qui possèdent déjà des permis similaires à Beijing. D’autres géants tels que BYD, Nio et Xpeng ont également eu l’autorisation de tester de la conduite autonome de niveau 3.

Cette annonce intervient alors que le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information (MIIT) a officiellement lancé des programmes pilotes pour accélérer le déploiement de la conduite autonome.

En Europe, c’est Tesla qui a marqué le coup début décembre en lançant des tests de son FSD, avec le public. S’il est très impressionnant, le logiciel de la firme américaine reste au niveau 2. En revanche, la version utilisée par la flotte de robotaxis aux États-Unis est semblable au niveau 4.

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