L’opérateur historique annonce l’accès à la 5G dans d’autres pays, en tout cas dans les zones qui sont couvertes.

Bonne nouvelle pour les touristes qui ont la possibilité de voyager en Europe : les opérateurs commencent à s’organiser pour proposer à leur clientèle un accès à la 5G quand elle se trouve dans un autre pays. C’est le cas d’Orange, qui a annoncé la nouvelle dans une publication parue le 21 décembre 2021. Pour l’heure, seules quelques destinations sont prises en charge.

Les pays éligibles sont l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, l’Espagne, l’Italie, la Lettonie, le Luxembourg, la Pologne, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Suisse. Cette liste, promet Orange, doit évoluer dans les semaines et les mois qui viennent au rythme des accords qui seront passés avec les opérateurs étrangers. La liste est restreinte aux pays européens, mais on peut s’attendre à ce que des partenariats soient tissés, tôt ou tard, avec des compagnies basées en Amérique du Nord, au Maghreb, en Asie ou encore en Afrique.

Cette première vague de pays regroupe essentiellement des pays membres de l’UE, mais il est à noter que deux États n’en font pas (ou plus) partie : le Royaume-Uni et la Suisse.

5G Europe
Toute l’Europe se met à la 5G, mais le niveau de déploiement est encore très bas. // Claire Braikeh pour Numerama

De la 5G en itinérance… à condition qu’il y ait du réseau

Une précision de taille, toutefois : comme en France, la couverture en 5G de ces pays est très partielle. Autrement dit, l’expérience de navigation mobile se fera surtout en 4G, sauf dans les plus grandes villes. Cette situation s’inversera progressivement au fil des ans — la plupart de ces pays auront un degré de couverture supérieur à 90 % en 5G d’ici la fin de la décennie.

Les conditions d’emploi de la 5G à l’étranger dépendront des accords passés entre les opérateurs et de ce que chaque contrat prévoit. Il faut aussi avoir un smartphone compatible. Cela étant, l’itinérance en 5G au sein de l’UE bénéficie d’un cadre plus favorable, puisqu’il fait disparaître les frais d’itinérance en cas de communications depuis la France vers un autre pays de l’UE, et inversement.

Le cadre actuel couvre les 27 États membres (plus quelques pays tiers : Islande, Liechtenstein, Norvège). Il doit s’achever le 31 juillet 2022, mais des négociations qui sont en excellente voie vont permettre d’étendre ce dispositif pour dix ans, jusqu’en 2032. Et il y a fort à parier qu’à l’approche de cette nouvelle échéance, l’UE décide de repousser encore cette date limite.

Source : Numerama

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