Charlie Brooker et Annabel Jones travaillent déjà sur la saison 6 de Black Mirror, sur Netflix. L’anthologie dystopique va-t-elle réussir à se réinventer ?

Le magazine américain Deadline a obtenu confirmation, le 16 mai 2022 : une saison 6 de Black Mirror est commandée chez Netflix. La production est même déjà en cours, et reste pilotée par Charlie Brooker et Annabel Jones comme depuis toujours.

Cette série Netflix (initialement créée par la chaîne britannique Channel 4) présente des récits dystopiques sous forme anthologique. À chaque épisode, une toute nouvelle histoire déprimante sur le futur de l’humanité via notre rapport aux technologies. L’anthologie sérielle a rapidement été saluée pour son propos pertinent, et sa tonalité piquante emprunte d’humour noir propre à déranger. Les épisodes reposent généralement sur le choc.

Extrait d'un épisode dédié à la reconnaissance faciale dans la série d'anticipation Black Mirror. // Source : Netflix
Extrait de l’épisode dédié à la reconnaissance faciale. // Source : Netflix

Les dernières saisons en date avaient toutefois été un peu moins marquantes, la série s’essoufflant un peu — tout en restant relativement pertinente. En 2018, un épisode spécial intitulé Bandersnatch s’essayait à l’œuvre interactive, mais cela ne suffisait pas à générer de véritable renouvellement dans le propos.

Que sait-on de la saison 6 de Black Mirror sur Netflix ?

D’après les informations de Deadline, la saison 6 de Black Mirror aura plus ou moins le même format que la saison 5. Il faudra donc compter 3 épisodes. Mais ces derniers devraient être encore un peu plus longs : là où ils faisaient déjà 1h à 1h10 durant la saison 5, ils pourraient cette fois avoir chacun la durée d’un vrai film.

Depuis la dernière saison de Black Mirror, Charlie Brooker et Annabel Jones n’ont pas chômé, en produisant les mockumentaires Mort à 2020, plutôt réussi, puis Mort à 2021, franchement raté. Le défi, pour l’auteur et l’autrice, sera de renouveler leur propos dystopique, pour que Black Mirror ne tourne pas en rond dans sa description d’avenirs technologiques non souhaitables — a fortiori car le présent ressemble de plus en plus à du cyberpunk dystopique, alors le choc ne fonctionne plus de la même façon.

Source : Montage Numerama

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