Le jeu vidéo Marvel’s Guardians of the Galaxy s’articule autour d’un personnage majeur : Peter Quill, alias Star-Lord, alias le chef d’une bande de mercenaires. Il est avant tout un gamin qui a vécu la ferveur des années 80 : le titre développé par Eidos-Montréal est justement une mine d’or de références à des monuments culturels ayant marqué cette époque et, par ricochet, celles d’après.
Régulièrement, au cours de l’aventure, Marvel’s Guardians of the Galaxy nous renvoie dans les jeunes années de Peter Quill. C’est l’occasion de le contrôler dans sa maison et de faire le tour du propriétaire, en quête de tous les clins d’œil auxquels ont pensé les développeurs. Dans d’autres portions du jeu, on peut découvrir des citations, directes ou indirectes à des films comme Stars Wars. On vous propose un petit florilège.
Star Wars, Predator…
« Si ça saigne, on peut le tuer », peut-on entendre alors qu’on se bat contre un boss géant. Il s’agit d’une réplique du personnage Alan « Dutch » Schaefer, héros du film Predator (1987) — incarné par Arnold Schwarzenegger –, dans son combat contre un extraterrestre chasseur de primes. Un peu plus tard dans le jeu, l’un des personnages cite carrément : « On dirait le début de 2001, l’Odyssée de l’espace » — film majeur de la culture SF.
Dans la chambre de Peter Quill, on peut trouver un poster de Tron (référence directe) et un autre d’un film baptisé « Furthings ». L’affiche de ce fameux Furthings est une référence moins directe à Gremlins, sorti en 1984 : une créature poilue qui sort d’une boîte tenue par des mains.
En cherchant bien, on peut aussi tomber sur un tricycle rouge, faisant penser à celui de Shining (1980).
Et puis, il y a cette figurine de Chewbacca, qui suit Peter partout.
Samantha Fox, Rolling Stones…
La musique est un point fort de Marvel’s Guardians of the Galaxy. Elle fera plaisir aux oreilles de celles et ceux qui, par exemple, chantaient (chantent encore ?) The Final Countdown devant la glace de leur salle de bain. Peter Quill, ado qui se rêvait en rockstar, fait partie de cette frange. Il a choisi Star-Lord pour pseudo en référence à un groupe qu’il affectionne — groupe créé pour le jeu avec ses propres chansons, révèle Steve Szczepknowski dans cette vidéo publiée par Eidos Montréal en août 2021.
Bien évidemment, Peter lit le magazine Rolling Stones, écoute beaucoup de rock et a des posters de Samantha Fox — icône des années 80 — dans sa chambre.
Jeux vidéo, jeux de rôle…
Que fait Peter quand il n’écoute pas de la musique ? Il joue aux jeux vidéo, bien sûr (sa mère lui a même fait un gâteau d’anniversaire à l’effigie de Pac-Man, le fantôme glouton de Bandai Namco). Ou aux jeux de rôle (il y a des dés à plusieurs faces sur son bureau). Que lit-il ? Des livres où nous sommes le héros (vous savez, ceux où vous êtes acteurs de l’histoire).
Le fameux code 0451
Pour vous rendre sur la première planète du jeu, il faut d’abord rentrer le code « 0451 ». Une suite de chiffres qui n’est pas due au hasard et que vous avez peut-être rentrée dans d’autres titres — comme System Shock, Deus Ex: Human Revolution, Alien: Isolation ou encore Deus Ex: Mankind Divided (vous avez une liste plus complète ici). À quoi fait-il référence ? À un vrai code d’entrée dans le bâtiment de Looking Glass Studios, studio derrière System Shock. Une anecdote révélée par Warren Spector, qui a travaillé sur le jeu, dans cette vidéo datant de 2015. Bref, il s’agit d’un très vieil easter egg qu’Eidos Montréal, développeur de Marvel’s Guardians of the Galaxy, a déjà utilisé dans ses anciens titres (les jeux Deus Ex, notamment).
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