La Corée du Sud ne compte pas suspendre les échanges en crypto-monnaies dans son pays. La Maison Bleue a démenti l’annonce faite le 11 janvier 2018 par son ministre de la justice.

La Corée du Sud aurait-elle l’intention de prohiber la crypto-monnaie ? Fin 2017, la publication d’une série d’articles alarmistes laissait entendre que le pays serait sur le point d’empêcher tous les échanges en monnaie virtuelle. Or, ce n’est pas le cas : si la Corée du Sud travaille à la régulation des devises virtuelles, elle n’a pas prévu de les bannir à court terme.

Instabilité sur le marché des crypto monnaies

Le 11 janvier 2018, l’agence de presse Reuters a publié l’information selon laquelle le gouvernement sud-coréen avait manifesté son intention d’interdire les transactions en crypto-monnaie. Cette annonce s’est traduite par l’effondrement des prix du Bitcoin — le cours de la devise a baissé de 12 % –, et une instabilité accrue sur le marché de la monnaie virtuelle.

Or, le gouvernement de la Corée du Sud n’a pas prévu de bannir les crypto-monnaies. La Maison Bleue — le nom donné au bureau du président sud-coréen, qui se trouve à Séoul — en a fait l’annonce officielle le même jour.

La Maison Bleue

La Maison Bleue

Cette déclaration fait suite aux critiques massives émises contre le ministère de la justice sud-coréen, qui avait en fait annoncé de manière indépendante son souhait de procéder au bannissement des crypto-monnaies.

Le ministère de la stratégie et des finances n’avait pas été consulté, de même que les autres agences gouvernementales qui participent aux réflexions actuelles de la Corée du Sud sur la régulation des monnaies virtuelles.

Une pétition contre le ministre de la justice

La Maison Bleue a ajouté qu’une pétition signée par plus de 60 000 personnes avait été lancée pour demander le renvoi du ministre de la justice sud-coréen, Park Sang-ki. C’est lui qui avait déclaré, à tort, que le gouvernement du pays mettrait en place une telle interdiction. Le ministère de la stratégie et des finances s’est désolidarisé de cette déclaration, dont il a précisé avoir pris connaissance à travers les médias.

Fin septembre 2017, la Corée du Sud avait fait connaître sa décision d’interdire la pratique de l’Initial Coin Offering (ICO), consistant à lever des fonds grâce à de la crypto-monnaie.


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