Ce Nouvel An, signant le passage de 2021 à 2022, est marqué par un important pic épidémique. Cela a des conséquences sur les festivités.

Nous sommes le 31 décembre 2021 et, pour la deuxième journée consécutive, plus de 200 000 cas positifs au coronavirus ont été recensés. Le variant Omicron, plus contagieux que les précédentes souches, se répand très rapidement. Les risques de tension hospitalière sont inquiétants. C’est dans ce contexte que va avoir lieu le passage à la nouvelle année 2022.

L’exécutif et les collectivités appliquent donc une série de mesures restrictives pour les festivités. Mais, en plus de ces dispositifs légaux, il y a aussi de bonnes pratiques à suivre — elles sont pour la plupart toutes aussi importantes.

Privilégiez des festivités en très petit comité, si possible en extérieur (ou en aérant très souvent). // Source : Pixabay
Privilégiez des festivités en très petit comité, si possible en extérieur (ou en aérant très souvent). // Source : Pixabay

Les restrictions sanitaires du Nouvel An 2022

Des mesures ont été adoptées pour limiter les vecteurs de contamination durant les festivités du Nouvel An. Les restrictions sont adoptées par les préfectures, il vous faut donc vérifier les mesures en vigueur là où vous habitez. Voici une liste générique :

  • Fermeture anticipée des débits de boisson — bars, cafés, restaurants — à 1h ou à 2h du matin selon les départements. La fermeture a lieu à 2h à Paris (fermeture aussi le 2 janvier) ainsi qu’en Seine-et-Marne, dans le Val-de-Marne, les Yvelines, le Calvados, les Alpes-Maritimes, la Charente-Maritime, l’Indre-et-Loire, les Landes, la Saône-et-Loire le Tarn. La fermeture aura lieu à 1h dans le Finistère, les Ardennes et le Var.
  • Rassemblements festifs interdits sur la voie publique, pour plusieurs départements, dont l’Ile-de-France, le Rhône, la Corrèze, l’Indre-et-Loire, le Nord, et tous ceux de la région Nouvelle-Aquitaine. Dans certains départements, comme la Charente, la Gironde, la Vienne, cela se traduit par des rassemblements limités à 10 personnes.
  • Consommation d’alcool sur la voie publique et vente d’alcool à emporter interdites sur presque tout le territoire français.
  • L’activité de danse est interdite (car elle nécessite des rapprochements physiques) pour les établissements recevant du public, y compris les salles des fêtes, dans l’Ile-de-France (dont Paris), le Nord, le Rhône, la Gironde, l’Oise.
  • Pas de feux d’artifice sur la quasi-totalité du territoire français. De même, tout ce qui relève de l’achat, de la vente ou transport de combustibles, explosifs, et tout autre élément d’artifice, est interdit.

Enfin, il est à noter que les transports publics tels que les métros et RER seront disponibles toute la nuit afin d’éviter un afflux de personnes avant les fermetures de bars. Les contrôles sur le port du masque devraient être enforcés cette nuit-là.

Les bonnes pratiques

Face au pic épidémique, les gestes individuels ont toute leur importance. Il s’agit ainsi d’adopter certains comportements responsables :

  • Éviter de prévoir une « grosse » fête rassemblant beaucoup de gens dans un lieu fermé qui, vu la circulation, se transformerait facilement en foyer de contamination : moins vous êtes, mieux c’est. L’idéal reste un une petite festivité avec les membres du foyer et pas au-delà ;
  • Au moindre symptôme, ne participez à aucun rassemblement, restez chez vous. Les symptômes provoqués au début par Omicron ressemblent beaucoup à un rhume.
  • En cas de rassemblement amical ou familial, même en petit comité, et même vacciné, un geste barrière crucial consiste à aérer très régulièrement, au minimum 10 minutes par heure. Si vous pouvez rester en terrasse, c’est encore mieux. En plus, en ce moment, il fait exceptionnellement doux.
  • Le coronavirus est surtout aérosol (d’où l’intérêt de l’aération et des masques au quotidien…), mais du gel hydroalcoolique pour se désinfecter les mains participe à l’hygiène générale, il est bien d’en prévoir.
  • Le dépistage avant de voir d’autres gens est une bonne pratique, y compris le jour même (vous pouvez trouver des autotests antigéniques rapides en grandes surfaces : même si leur sensibilité est moins importante qu’un PCR et encore réduite par Omicron, cela reste une « couche » supplémentaire à ajouter au reste).
  • Pas de rassemblement entre personnes positives : vous risquez de contaminer des gens sur le trajet (magasins, transports, immeuble…), sans compter que même si vous vous sentez bien, l’infection vous rend plus fragile, ce qui pose des risques — certes rares — de surinfection.
  • C’est étrange à dire, mais : ne vous mettez pas en danger inutilement. Toute situation qui pose un risque d’accident, d’hospitalisation en urgence, est à proscrire. Les services d’urgence sont déjà suffisamment saturés.

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