Le réseau Starlink va très bientôt compter 60 satellites supplémentaires. SpaceX prévoit de faire décoller l’une de ses fusées — une Falcon 9 — au cours du mois de janvier 2020 pour étoffer sa constellation qui compte déjà 120 satellites en orbite autour de la Terre. Comme les fois précédentes, c’est depuis le complexe de lancement 40 de Cap Canaveral, en Floride, que le tir aura lieu.
Avec ce nouvel envoi, Starlink comptera 180 satellites — c’est hélas insuffisant pour fournir un accès commercial à Internet satisfaisant depuis le ciel. Pour proposer une qualité de service convenable, SpaceX devra en déployer des centaines, pour ne pas dire des milliers. D’ailleurs, la première phase du projet implique l’envoi de 7 000 satellites, un nombre qui pourrait passer à 11 000 ou même à 42 000.
Comme lors des précédents tirs, ces soixante nouveaux satellites évolueront en orbite très basse, aux alentours de 500 kilomètres d’altitude. C’est un choix délibéré de SpaceX, qui contraste avec ce qui est observé en matière de satellites de télécommunications. En règle générale, ceux-ci sont positionnés bien plus loin, à 36 000 kilomètres de distance, afin de rester toujours en face du même point du globe.
SpaceX se voit en FAI en 2020
Aujourd’hui, seuls deux lancements de 60 satellites chacun ont déjà eu lieu, en mai et en novembre 2019. Les tirs devraient survenir à un rythme plus fréquent en 2020, puisque l’entreprise américaine souhaite ouvrir son offre commerciale en milieu d’année. Il va donc lui falloir étoffer rapidement son réseau et commencer à gagner de l’argent — car ce projet doit aussi permettre à la firme de diversifier ses revenus.
En priorité, SpaceX espère séduire une clientèle se trouvant dans des régions mal ou pas desservies par les infrastructures classiques, en particulier les populations relativement éloignées des grands centres urbains aux États-Unis. À terme, la société souhaite fournir des prestations similaires pour d’autres pays dont le réseau de télécommunications n’est pas encore suffisamment étendu.
Le groupe n’est pas seul sur ce créneau : outre les opérateurs déjà en place, des poids lourds comme Google (avec les ballons Loon) et Amazon (et le projet Kuiper) sont aussi descendus dans l’arène. Sans parler d’autres initiatives comme OneWeb. La concurrence promet d’être vive et SpaceX a tout intérêt à presser le pas pour commencer à recruter ses premiers clients. Premier arrivé, premier servi, en somme.
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