L’Île-de-France fait face à un risque de pollution à l’ozone et aux micro particules début septembre. Des services existent pour suivre la situation près de chez vous.

Un épisode de pollution à l’ozone est attendu en Île-de-France dans la journée du 6 septembre. C’est ce qu’a annoncé Airparif sur les réseaux sociaux le 5 septembre. En raison d’un temps estival persistant, une formation d’ozone est attendue, avec des concentrations « soutenues » et risquant de « dépasser le seuil d’information et de recommandations. »

Des dispositions peuvent être prises pour se protéger de la pollution à l’ozone — pour l’essentiel, il s’agit d’éviter les activités en plein air. Par ailleurs, la journée du 6 septembre va être le théâtre d’un autre phénomène : les niveaux de particules de diamètre inférieur à 10 micromètres risquent de progresser, en raison des remontées de sables sahariens.

Autrement dit, la qualité de l’air sera « mauvaise » dans l’ouest de l’Île-de-France et « majoritairement dégradée » partout ailleurs.

Le suivi de la situation peut se faire via les bulletins météorologiques ainsi que la presse, qui relaient les pics de pollution au niveau régional ou national. Pour un suivi plus localisé, y compris au niveau de son domicile, il est conseillé de se servir de sites ou d’applications spécifiques — ou même d’objets connectés équipés de capteurs appropriés. Y compris les purificateurs d’air.

Pollution de l’air – Comment voir la qualité de l’air ?

Airparif (site)

Créé par l’Association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, le site d’Airparif suit au quotidien l’incidence de la pollution de l’air dans la région parisienne, avec les indices français et européen, pour la journée en cours et celle du lendemain. Le site diffuse des informations complémentaires plus précises sur son compte Twitter ou son compte Facebook.

Airparif
La page d’accueil. // Source : Capture d’écran

Plume Labs (app qualité de l’air)

Plume Labs fournit des cartes pour les principales villes du monde, mais aussi deux applications mobiles, l’une pour Android et l’autre pour iOS. Ses données viennent de diverses sources et Plume Labs se base sur les lignes directrices de l’OMS, sur des études scientifiques et sur les normes de l’agence américaine de protection de l’environnement pour établir ses calculs.

L’index de qualité de l’air de Plume Labs va de 0 à 300, avec sept paliers (pollution faible, modérée, élevée, très élevée, excessive, extrême, airpocalypse) et un code couleur correspondant (bleu et vert, tout va bien, mais plus ça tire vers le orange, rouge et violet, plus c’est mauvais). Ce code couleur est repris dans une jauge représentant la situation jour après jour.

corbeil plume
Quelques écrans de Plume. // Source : Capture d’écran

Il est possible d’enregistrer plusieurs villes de son choix sur le tableau de bord et de se servir de la géolocalisation pour voir les prévisions du jour et à venir. En tapant sur une ville précise, Plume fournit des détails selon l’horaire, accompagnés par des recommandations (peut-on faire des activités de plein air, faire du vélo, déjeuner dehors ou laisser bébé ou une personne âgée sortir).

L’application fournit également des indications par risque (ozone, dioxyde d’azote, particules fines) et des informations météorologiques (température de l’air, force des vents, intensité UV, degré d’humidité). Bien entendu, Plume profite aussi pour faire la promotion de son propre capteur personnel de la qualité de l’air, qui participe au passage l’analyse globale.

Atmo France (site)

Le site Atmo France est une plateforme regroupant les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air. Cela donne un indice ATMO, actualisé chaque jour, avec une échelle (bon, moyen, dégradé, mauvais, très mauvais, extrêmement mauvais), ainsi qu’un échelon « évènement ». L’Hexagone est couverte, ainsi que certaines zones de l’outre-mer.

Atmo France
La page d’accueil. // Source : Capture d’écran

IQAir AirVisual (app qualité de l’air)

Disponible sur Android et iOS, IQAir AirVisual est une application qui attribue une note à la qualité de l’air selon l’endroit où vous êtes. Elle anticipe également la façon dont cette note va évoluer au cours des prochaines heures, les polluants en cause (monoxyde de carbone, ozone, dioxyde de nitrogène, les particules en suspension, etc.) et délivre quelques recommandations de santé.

Plusieurs fenêtres d'information. // Source : Qualité de l'Air - AirVisual
Plusieurs fenêtres d’information. // Source : Qualité de l’Air – AirVisual

Netatmo (objet connecté)

Du côté des objets connectés, c’est plutôt la qualité de l’air à l’intérieur de votre foyer qui sera suivie. La société française Netatmo propose ainsi un capteur dédié pour évaluer via un code couleur basique la situation dans telle ou telle pièce. Ce capteur est aussi présent dans la station météo de Netatmo. Ces objets connectés sont à relier à votre mobile iOS ou Android afin d’avoir accès en permanence aux mesures.

netatmo-healthy-home-coach
Un capteur de qualité de l’air. // Source : Netatmo

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !