Certaines régions peuvent parfois connaître un pic de pollution à l’ozone. C’est le cas en ce moment en Ile-de-France (région parisienne) et dans le Nord. Que faire dans ces cas-là ?

Au renfort de la forte chaleur et du ciel ensoleillé, ce jeudi 15 juin connaît aussi un pic de pollution à l’ozone (O3). L’alerte concerne toute l’Ile-de-France, mais le Nord-Pas-de-Calais était déjà touché depuis le mercredi 14 juin. Un pic signifie que le dépassement du seuil recommandé — 180 µg/m3 — pourrait être dépassé, ce qui peut avoir un impact néfaste sur la santé. De fait, la qualité de l’air est alors considérée comme mauvaise par un organisme comme AirParif.

Le dépassement du seuil d’alerte peut provoquer une irritation des yeux, de la toux, des problèmes pulmonaires, en particulier chez les enfants et les personnes asthmatiques. Quelles sont les recommandations pour s’en protéger et pour contribuer à réduire ce pic ?

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Transports en commun, télétravail, réduction de la vitesse…

Voici les recommandations (non obligatoires, mais fortement conseillées) de la Préfecture pour limiter la pollution :

  • Différer les déplacements routiers et/ou privilégier les véhicules moins polluants et/ou adopter les transports en commun (métro, covoiturage…)
  • Privilégier le télétravail si possible (ou l’aménagement des horaires)
  • Réduire la vitesse en cas de déplacement en voiture de 10 à 20 km/h en moins
  • Ne pas aggraver la situation avec des activités émettrices de polluants, ni utiliser de produits à base de solvant (vernis, colles, peintures). Il faut également éviter de brûler les déchets verts

Éviter les activités en plein air

Pour se protéger à titre individuel, l’agence régionale de santé a aussi des recommandations :

  • Pour tout le monde : éviter les activités extérieures, en plein air, qui nécessitent des efforts — comme toute activité sportive –, et limiter le temps de sortie au minimum lors des heures les plus chaudes.
  • Les personnes vulnérables (asthmatiques, enfants, séniors…) doivent éviter de sortir aux heures les plus chaudes et ensoleillées.
  • On peut ajouter, pour la protection individuelle en cas de pic de pollution, qu’il est toujours possible de porter un masque, mais attention, seul le masque FFP2 est adapté pour faire barrière contre les particules fines de la pollution.
  • En cas de difficultés à respirer, en parler à votre médecin ou à tout professionnel de santé.

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