Décryptage d’un élément essentiel apparu dans cet épisode de la série WandaVision, sur Disney+.

Même si l’épisode 7 de WandaVision laisse encore des questions en suspens, il était particulièrement dense en véritables révélations, non équivoques.

Cependant, toutes ces réponses n’ont pas été forcément verbalisées. L’une des scènes finales cache un objet qui n’a peut-être pas attiré votre attention de prime abord. Pourtant, il donne probablement beaucoup d’informations sur les origines du HEX, le périmètre qui entoure la ville de Westfield et que Wanda semble contrôler.

La suite de cet article contient des spoilers sur la série.

Les spoilers n'y vont pas par quatre chemins dans cet article. // Source : Disney+

Les spoilers n'y vont pas par quatre chemins dans cet article.

Source : Disney+

Le Darkhold

Dans la cave où se trouve le refuge d’Agatha Harkness — véritable identité d’Agnès — on peut apercevoir un livre. Ce grimoire magique serait, et c’est presque une certitude, le Darkhold. Cet objet légendaire de l’univers Marvel est au cœur de nombreux comics. Sa couverture contient quasiment toujours un ambigramme, c’est-à-dire un symbole lisible dans les deux sens… exactement comme le livre apparu dans l’épisode.

Mais, vous allez le voir, cela va bien plus loin encore.

Le Darkhold dans WandaVision ? // Source : Marvel/Disney+

Le Darkhold dans WandaVision ?

Source : Marvel/Disney+

Le Darkhold contient une puissance maléfique immense, issue des enfers, tant et si bien qu’il ne doit jamais tomber entre de mauvaises mains. Comme son surnom le présuppose (Book of Sins, le livre des péchés) il faut partir du principe que cette boite de Pandore ne doit jamais être ouverte. Le Darkhold offre le pouvoir de modeler la réalité physique et psychique comme on l’entend, en accord avec nos désirs les plus profonds. Il faut par ailleurs relever qu’il a tendance à « corrompre » les esprits — même venant d’une bonne intention l’usage du Darkhold pourrait devenir calamiteux.

Une importance dans Agents of SHIELD ?

Ce livre est au cœur d’un arc majeur de la saison 4 de Marvel’s Agents of SHIELD, et ce qui advient est essentiel pour comprendre pourquoi son apparition dans WandaVision. Dans les Agents du SHIELD, le Darkhold est la cause de phénomènes surnaturels terribles et fait l’objet de moult convoitises.

Le Darkhold dans les agents du SHIELD. // Source : Marvel

Le Darkhold dans les agents du SHIELD.

Source : Marvel

Le docteur Joseph Bauer s’en sert en début de saison pour créer de la matière à partir du vide, jusqu’à ce que son coéquipier, Eli Morrow, obnubilé par le pouvoir du livre, décide de le voler. Il obtient alors des pouvoirs qui lui permettent de transformer ses anciens comparses en entités fantomatiques ou de créer une bombe nucléaire à partir de rien. Par la suite, l’androïde AIDA parvient, en récupérant le livre, à créer un portail vers une autre dimension.

Mais le plus déterminant pour WandaVision, c’est ce que le personnage du scientifique Holden Radcliffe réussit à en faire avec l’appui d’AIDA. L’objectif de Holden est de créer un immense monde virtuel, parallèle, où la mort n’existerait pas. Il était notamment motivé par la mort de l’amour de sa vie, Agnes Kitsworth, qu’il a fait revivre à travers AIDA, et avec qui il veut vivre pour l’éternité. Holden sait que seul le Darkhold peut lui permettre d’aboutir au projet si ambitieux de créer une autre réalité, raison pour laquelle il tente par tous les moyens de récupérer le livre. Et il y parvient, ce qui about à un monde virtuel appelé La Charpente (Framework), modelé par lui et AIDA.

Vous le comprenez alors : le pouvoir et l’histoire du Darkhold entrent en cohérence totale avec le HEX de WandaVision. Un livre comme celui-ci est capable de créer un monde, détruire une cité, ouvrir un portail sur d’autres dimensions… et donc aussi, forcément, de réécrire la réalité d’une ville comme Westview. Sa présence explique l’existence du HEX mais aussi son caractère improbable où magie et technologie se rencontrent très bizarrement, répondant à tous les désirs de Wanda.

Reste à savoir comment Agatha Harkness a mis la main dessus, et quelles sont ses motivations.

Source : Montage Numerama

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