God of War: Ragnarök est l’un des jeux vidéo les plus marquants de l’année 2022 — une suite magistrale, qui permet aux propriétaires d’une PS4 ou d’une PS5 de vivre une épopée bien réalisée et bien écrite. Mais figurez-vous que l’aventure aurait pu être totalement différente, ont révélé Matt Sophos et Richard Gaubert, en charge de la narration et du scénario, dans le podcast MinnMax publié le 14 février.
L’une des premières versions de l’intrigue de God of War: Ragnarök partait d’un postulat de départ très osé : la mort de Kratos, héros emblématique de la saga. Santa Monica Studio a finalement abandonné cette idée, notamment parce qu’elle faisait beaucoup trop écho à d’anciens épisodes (Kratos défie déjà la mort à maintes reprises).
Attention, la suite de cet article contient des spoilers sur l’intrigue de God of War: Ragnarök.
« Il y aurait eu un gros saut temporel »
Le début de God of War: Ragnarök est mémorable : Thor, qui doit pleurer la disparition de ses fils, vient demander des comptes à Kratos. S’en suit un combat dantesque entre les deux ennemis ultra puissants, lequel forcera le dieu nordique à battre en retraite (le duo recroisera le fer plus tard). Dans un script proposé par Matt Sophos et Richard Gaubert, l’issue de l’affrontement aurait été… la mort de Kratos.
« Il allait mourir, mais ce n’était pas une morte permanente… Il aurait été extirpé des enfers par Atreus, 20 ans plus tard. Il y aurait eu un gros saut temporel », explique Matt Sophos. Les mots employés par l’intéressé suggèrent qu’on aurait malgré tout incarner Kratos dans cette version — même si certaines portions de God of War: Ragnarök permettent de jouer Atreus.
Outre la ressemblance avec le passé de Kratos (qui s’est déjà échappé des enfers grecs), Santa Monica Studio voulait partir sur autre chose avec ce nouvel opus : « Alors que nous développions l’histoire, nous savions qu’elle devait s’articuler autour du lâcher-prise et du changement. En sachant que la mythologie nordique n’est que destin et prophétie, on voulait se dire ‘Ce sont des conneries, tout ce qui est déjà écrit peut être effacé tant que vous êtes prêts à changer ou à faire des changements dans votre vie pour échapper au destin’. »
Finalement, God of War: Ragnarök ne tue pas (du tout) Kratos et part sur la notion de fin du monde imminente (le fameux Ragnarök) à laquelle les figures du jeu tentent d’échapper. En tuant puis en ressuscitant une fois encore Kratos, Sony Santa Monica n’aurait pas proposé un récit très original, quand bien même la fin de God of War: Ragnarök est très décevante (elle mérite un DLC pour clarifier certains points).
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