La Renault 5 E-Tech est déjà vue comme une success story, et il y a de quoi. Elle ne se contente pas de séduire les Français : elle a aussi réussi à charmer certains de nos voisins, et le modèle commence à s’exporter un peu plus loin.
Première étape symbolique dans la vie du modèle : la marque a célébré la 100 000ᵉ R5 produite à l’usine de Douai. Et Renault en profite pour confirmer, dans son communiqué de presse du 2 décembre 2025, une évolution très demandée : le mode de freinage dit One Pedal.
Le « Made in France » enfin récompensé
La 100 000ᵉ Renault 5 E-Tech electric est sortie de la chaîne de Douai la semaine dernière, un jalon atteint en seulement 15 mois. La Manufacture Ampere ElectriCity de Douai tourne désormais à plein régime, avec environ 900 véhicules produits chaque jour, dont les deux tiers de R5.
En plus de la R5, cette usine assemble cinq autres modèles électriques sur une seule ligne : Mégane, Scénic, Alpine A290, Nissan Micra et Mitsubishi Eclipse Cross. La Renault 4 E-Tech est assemblée à Maubeuge et la Twingo ne sera pas assemblée en France. Si la Renault Mégane est un peu en perte de vitesse, le Scénic est le second modèle électrique le plus vendu par la marque au Losange derrière la R5.
Cette célébration permet de confirmer que la configuration la plus plébiscitée par les acheteurs est la version Techno avec la batterie 52 kWh, comme ce 100 000ᵉ exemplaire. Ce qui n’est pas vraiment une surprise : c’est celle qui offre le meilleur rapport performance/prix.
Une citadine qui vise plus loin que la France
Après le titre de « voiture de l’année 2025 » pour sa R5, Renault pourra certainement obtenir celui de voiture électrique la plus vendue en 2025 en France. Il reste encore un mois de livraisons avant de conclure l’année, mais la R5 a une telle avance sur ses concurrentes que l’on voit mal comment un autre modèle pourrait lui rafler la mise.
Le succès de la R5 est loin de se limiter à l’Hexagone. Depuis plusieurs mois, la voiture s’offre ponctuellement la tête de certains marchés européens, parfois uniquement sur le segment B électrique, parfois tous segments confondus. Selon le constructeur, le modèle grimpe même sur la deuxième marche du podium tous segments confondus sur le marché européen des particuliers, probablement derrière le Model Y de Tesla. Elle se vend particulièrement bien au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Espagne. Il reste donc encore quelques pays à séduire.
Renault continue d’étendre le marché de la R5, puisqu’elle a commencé sa commercialisation en Turquie, en Israël et au Maroc, avant d’autres marchés prévus en 2026.
Le « One Pedal » arrive enfin, et c’est loin d’être un détail
Au lancement de la R5, Renault s’était vu reprocher l’absence de la conduite à une pédale (« one pedal »). C’est une gageure pour les amateurs de voitures électriques, surtout pour un véhicule à vocation urbaine. Face aux questions sur le sujet, le constructeur avait confirmé que cela viendrait plus tard (mais sans retrofit possible). La Renault 4, sortie au printemps, en était équipée de série, mais le temps passait et Renault n’avait toujours pas officialisé la fonction sur la R5.
À partir de fin janvier 2026, les versions Techno (et au-dessus) de la R5 recevront le mode One Pedal, un quatrième niveau de régénération capable d’arrêter la voiture jusqu’à l’arrêt complet sans toucher la pédale de frein. Dommage quand même que les versions d’entrée de gamme (Evolution et Five) en soient privées.
La R5 gagnera aussi un système de surveillance d’attention du conducteur, mais ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour celles et ceux qui détestent les aides à la conduite intrusives. Renault a également prévu une nouvelle enveloppe de données embarquées et quelques éléments de personnalisation supplémentaires.
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