Pour voyager en train, il est maintenant nécessaire d’être pleinement vacciné, ou de présenter un test dépistage négatif, ou un certificat de rétablissement.

Le pass sanitaire conditionne l’accès de certains lieux et événements à l’obtention d’un certificat (de vaccination, de dépistage, de rétablissement). La loi sur l’extension du pass sanitaire a été votée par l’Assemblée nationale et le Sénat, puis validée par le Conseil constitutionnel (qui a émis quelques réserves sur certains points, mais confirmé l’ensemble). Cette extension est promulguée, ce qui signifie qu’il faudra un pass sanitaire pour accéder à davantage de lieux et activités qu’auparavant. Cela concernera d’abord les personnes majeures, puis les 12-17 ans d’ici septembre.

L’un des changements majeurs concerne les moyens de transport : le pass sanitaire est désormais obligatoire pour les longs voyages, dont le train. Pour ce faire, il faut présenter l’un des trois certificats pour tout départ depuis la France, que ce soit en TGV, inOUI, trains Intercités et trains internationaux — en revanche les TER, RER ou transiliens ne sont pas concernés.

Des contrôles « massifs »

Le pass sanitaire obligatoire pour les voyages en train implique le contrôle des voyageurs : le document pourra vous être demandé pour justifier de votre présence, au même titre que votre billet et carte de réduction. Le dispositif exact n’est pas encore connu : « SNCF travaille actuellement avec le Gouvernement aux modalités d’application et de contrôle qui seront prochainement précisées », précise le groupe dans un communiqué.

Un smartphone avec un QR Code // Source : Numerama/Melvyn Dadure

Un smartphone avec un QR Code

Source : Numerama/Melvyn Dadure

En conférence de presse à la sortie du vote de la loi au Parlement, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebarri a précisé que les contrôles ne seraient pas forcément systématiques, mais qu’ils n’en demeureraient pas moins « massifs ».

Quelques règles sont déjà connues à partir des déclarations du ministre et de la SNCF :

  • Les contrôles pourront avoir lieu avant l’embarquement, pendant le trajet, à l’arrivée en gare.
  • En cas d’absence de pass sanitaire valide, il ne sera pas possible de monter dans le train.
  • Si vous êtes déjà dans le train au moment du contrôle, ou en cas de pass frauduleux, l’amende s’élèvera à 135 euros.
  • Si votre test de dépistage est positif juste avant le trajet, celui-ci vous sera remboursé.

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