Blue Origin annonce la mise en vente prochaine des premiers tickets pour aller dans l’espace avec sa fusée New Shepard. L’entreprise fondée par Jeff Bezos donnera davantage de détails dans les prochains jours.

Pour celles et ceux qui rêvent de vivre une expérience spatiale, deux chemins peuvent être empruntés : rejoindre le Corps européen des astronautes ou bien faire du tourisme spatial avec une entreprise se positionnant sur ce créneau. Il s’avère que l’une d’elles commence à évoquer la possibilité de partir bientôt, à condition d’avoir les moyens de payer le prix du billet. Cette société, c’est Blue Origin.

Des tickets pour l’espace bientôt en vente

Dans un message paru le 29 avril sur Twitter, la société fondée en 2000 par un certain Jeff Bezos — qui a donné naissance quelques années plus tôt au géant du commerce en ligne et du cloud Amazon — annonce la mise en vente prochaine des premiers sièges à bord de la fusée New Shepard. Un formulaire est disponible sur le site pour se pré-enregistrer et avoir une alerte dès que les détails de la vente seront publiés.

Blue Origin maintient pour l’instant le mystère sur le coût — vraisemblablement très élevé — d’un seul ticket, ainsi que sur la durée du voyage et les conditions de vol. Ce flou doit en principe se dissiper le 5 mai prochain, au moins en partie, avec la survenue d’un évènement dédié. Parmi les autres inconnues figure le calendrier des premiers allers-retours entre la Terre et l’espace.

En effet, Blue Origin n’a pas encore tout à fait terminé de se préparer à transporter sa future et très aisée clientèle. Mi-avril, l’entreprise a mené la mission NS-15, qui visait à qualifier la fusée New Shepard ainsi que la capsule qui accueillera à terme des particuliers. Le vol s’est bien passé. Toutefois, Blue Origin doit encore procéder à au moins un essai, et cette fois avec un équipage à bord.

New Shepard

Les grandes étapes d'un vol New Shepard.

Source : Blue Origin

En principe, l’expérience que proposera Blue Origin avec sa fusée New Shepard sera un bond spatial jusqu’à 100 kilomètres d’altitude, et même un peu au-delà, de façon à franchir la ligne de Kármán, une démarcation arbitraire établie par convention pour séparer l’espace de l’atmosphère. Ce sera un vol suborbital. L’objectif n’est pas de placer la capsule en orbite autour de la Terre.

À l’apogée du vol, les occupants de la capsule auront une vue imprenable sur la Terre. Ils pourront admirer la courbure de la planète bleue, tordant le cou — si besoin était — au mythe de la terre plate. À une telle altitude, ils devraient également aussi expérimenter un peu de micropesanteur. Ils auront enfin un aperçu de ce que vivent les astronautes au décollage et à l’atterrissage.

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