Dans la soirée du mardi 28 mars, sur la voûte céleste, une parade regroupe Mercure, Vénus, Mars Jupiter, Uranus et la Lune. Levez les yeux au ciel et admirez le spectacle.

Même Buzz Aldrin en a fait un tweet. « N’oubliez pas de regarder le ciel à la fin du mois pour l’alignement des planètes. Au moins cinq planètes — plus la Lune — seront visibles en forme d’arc vu de la Terre », écrivait le dernier membre encore en vie de la mission Apollo 11, qui a amené l’humanité sur la Lune. Et c’est justement maintenant que cela se passe.

Cinq planètes dans ce ballet spatial

Alors, levez les yeux vers le ciel lorsque la nuit tombe : si le temps est clément, sans couverture nuageuse, vous verrez un drôle de ballet spatial : l’apparente proximité entre trois des quatre planètes telluriques (Mercure, Vénus et Mars — la Terre en fait aussi partie, mais vous êtes dessus), ainsi que deux des planètes gazeuses (Jupiter et Uranus) du Système solaire.

C’est un spectacle inhabituel dans la voûte céleste, mais plutôt facile à repérer. Il suffit d’abord de prendre la Lune comme point de repère et de regarder en dessous du satellite, indiquait CNN le 26 mars. Ensuite, identifiez l’élément le plus brillant du ciel dans cette zone (en dehors de la Lune) : c’est Vénus. Les autres planètes apparaîtront au-dessus et en dessous.

Système solaire. // Source : Nino Barbey pour Numerama
Le Système solaire. Les tailles et les distances ne sont pas à l’échelle. // Source : Nino Barbey pour Numerama

L’alignement dans l’espace sera le suivant : la Lune, Mars (qui sera assez proche en apparence du satellite), Uranus, Vénus (les deux planètes seront également assez regroupées), Mercure et enfin Jupiter. Le 28 mars constitue le pinacle de cette parade, qui s’étale en fait sur plusieurs jours. C’est, selon le site StarWalk, un « grand alignement planétaire », puisqu’il y en a cinq.

Que pourra-t-on voir à l’œil nu ?

Quand ? Notez que la nuit tombe à Paris à 20h15 ce 28 mars.

Quoi ? Tout ce petit monde ne sera pas visible à l’œil nu. L’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), dans son infolettre de mars 2023, indique que la Lune (évidemment) n’a pas besoin d’instrument particulier pour être vue. Idem pour Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. En revanche, Uranus nécessitera au moins des jumelles, sinon un télescope.

Quant aux conditions d’observation, il est conseillé d’avoir une vue dégagée sur l’horizon, car Mercure et Jupiter se trouveront à une hauteur basse dans le ciel — les bâtiments pourraient vous obstruer la vue. Le spectacle est annoncé le plus beau lorsque le Soleil viendra juste de se coucher : le ciel ne sera pas encore d’un noir d’encre, mais aura encore des teintes rougeoyantes.

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