Dans un climat particulièrement difficile pour la firme japonaise, avec la concurrence d’une force inattendue de Nintendo, Sony annonce une vague de suppressions d’emplois aux Etats-Unis. Elle est la conséquence directe de l’échec du démarrage de la Playstation 3. Le début d’une crise sociale chez Sony ?

Ca doit être la gueule de bois actuellement chez Sony. Même à domicile, la firme japonaise n’arrive pas à imposer sa dernière console Playstation 3. D’après les chiffres de vente japonais, il se vend cinq fois plus (sic) de consoles Nintendo Wii que de Playstation 3 au pays du Soleil Levant. L’honneur est sauf en étant assez largement devant la Xbox 360, Japon oblige, mais il manque tellement de nouveaux jeux pour la Playstation 3 (et de jeux de qualité) qu’un revendeur japonais a été obligé de combler l’espace avec de la promo pour la console de Microsoft. Un symbole.

Le groupe a annoncé 1,91 milliard de dollars de pertes à la fin de exercice le 31 mars dernier, et il ne prévoit pas d’être bénéficiaire dans sa branche jeux-vidéo avant mars 2009. Une prévision que l’on peut craindre optimiste et destinée à rassurer autant que faire se peut les actionnaires. Récemment, un analyste achevait d’aiguiser les craintes en disant que même une baisse du prix de 100 $ de la Playstation 3 n’aurait pas d’effet sur le marché.

C’est dans ce climat désastreux pour le groupe que Sony annonce de nouvelles suppressions d’emploi aux Etats-Unis (après l’Europe). Elles touchent directement la branche jeux-vidéo Sony Computer Entertainment, et pourraient concerner 100 postes. Pour expliquer sa décision, Sony évoque assez bizarrement la nécessité de s’adapter aux besoins des utilisateurs qui veulent que leur machine de jeu se connecte à Internet et qu’elle puisse permettre de regarder des vidéos, d’écouter de la musique ou de regarder des photos.

Il nous semblait pourtant que c’était justement ce focus trop précoce sur les fonctions annexes aux jeux vidéo qui était en train de causer l’échec de la Playstation 3 ?

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : faire comprendre le numérique et tous ses enjeux au plus grand nombre.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !