En juin dernier, l’Allemagne avait demandé lors d’une réunion des ministres de la Justice européens que les jeux vidéo les plus violents soient interdits en Europe, mais elle n’avait pas fait l’unanimité.

Le gouvernement allemand a cependant poursuivi ses efforts, et souhaitait proposé au Bundestag de condamner pénalement la production et la commercialisation en Allemagne de jeux où l’on peut tuer virtuellement des être humains tout aussi virtuels.

L’éditeur allemand de FPS à succès CryTek Studios (Far Cry, Crysis…) avait menacé de quitter le pays si une telle loi était adoptée, et une pétition organisée sur le site officiel de la chambre parlementaire allemande a rassemblé plus de 73.000 signatures. Il en fallait 50.000 pour que le gouvernement soit obligé d’entendre les arguments des pétitionnaires, et d’en débattre.

L’opération a apparemment réussi, puisque le Secrétaire d’Etat au Parlement Herman Kues a annoncé qu’il n’était plus question de pénaliser la production de jeux violents, mais simplement de sensibiliser davantage les Allemands au système PEGI, qui signale la présence de contenus choquants dans les jeux vidéo. Ce qui devrait clore aussi le débat au niveau européen.

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