En prévision du déploiement de la 5G, le régulateur réorganise le spectre radioélectrique. Cela passe par notamment par la libération de certaines fréquences, dont certaines sont détenues par le ministère de l’Intérieur.

L’arrivée future de la 5G, à partir de 2020, nécessite de réorganiser dès à présent le spectre radioélectrique afin de libérer de la place pour l’ultra haut débit mobile. C’est à cette tâche que s’emploie depuis bientôt un an maintenant l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), en procédant à une réattribution des fréquences.

En effet, la 5G sera proposée en France dans la bande allant de 3 400 à 3 600 MHz. Elle disposera alors « de plus de 300 MHz contigus d’ici 2020 et de 340 MHz d’ici 2026 (voire 390 MHz là où les fréquences ne seraient pas utilisées pour le Très Haut Débit radio) », écrit ainsi l’Autorité.

Et cette libération des emplacements au profit de la 5G  concerne tout le monde, y compris le ministère de l’Intérieur. Au Journal officiel du 9 juin a été publié un arrêté actualisant le tableau national de répartition des bandes de fréquences, afin de libérer progressivement les fréquences détenues par la place Beauvau dans la bande 3 400 à 3 600 MHz, au profit du développement de la 5G.

Approuvée par l’Arcep et le Conseil supérieur de l’audiovisuel, cette modification intègre « un calendrier de libération de la bande 3 400 – 3 600 MHz des faisceaux hertziens du ministère de l’intérieur qui permet une libération progressive de cette bande par département, pour au plus tard le 1er mars 2020 », précise l’avis du régulateur des télécommunications.

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La section qui sera attribuée à la 5G.

Future norme de téléphonie mobile, la 5G ne sera pas disponible en France avant au moins deux ans — et encore, dans des zones très localisées. Les opérateurs ne sont en effet pas encore en mesure de pouvoir répondre à l’attente du public pour l’ultra haut débit mobile, même si certains d’entre eux commenceront à communiquer intensément dessus dès lors qu’ils auront couvert un quartier ou une ville en 5G.

Pour l’heure, les opérateurs en sont au stade des expérimentations : Orange et Bouygues Telecom ont par exemple obtenu le feu vert du régulateur pour tester la 5G dans quelques villes françaises. De son côté, SFR procède à des tests en laboratoire, en compagnie de Nokia notamment. Quant à Free, il assure qu’il sera prêt en même temps que les autres, aux alentours de 2020.

Source : Numerama

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