Le régulateur des télécoms a autorisé Orange et Bouygues Telecom à mener des tests sur la 5G dans quelques villes françaises, dont Lille et Bordeaux.

Dans deux ans, les premiers forfaits téléphoniques adossés à la norme 5G devraient voir le jour en France, au moins dans une grande ville. Mais avant d’en arriver là et de respecter par conséquent l’objectif fixé en décembre par les ministres en charge des télécoms dans l’Union européenne, il va d’abord falloir que les opérateurs achèvent une longue campagne d’expérimentations.

Pour certains d’entre eux, cette campagne a commencé voilà plusieurs années. Ainsi, des sociétés comme Orange et Bouygues Telecom ont obtenu au fil des ans des autorisations de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes pour tester les services mobiles de cinquième génération. Le calendrier va toutefois s’accélérer en 2018 et 2019, avant d’être prêt pour 2020.

5g

Sites pilotes en 2018 et 2019

Ainsi, en début d’année, Sébastien Soriano, le président du régulateur des télécoms, a fait savoir que les opérateurs pourront mettre en place une dizaine de sites pilotes pour tester l’ultra haut débit mobile :« nous avons identifié une dizaine de métropoles où des fréquences sont disponibles dans la bande de 3,5 GHz ». Son autorité a d’ailleurs procédé l’an passé à un réaménagement des fréquences à cette fin.

Le gendarme des télécoms rappelait que « la bande 3,4 3,8 GHz a vocation à accueillir dès 2020 des services mobiles de cinquième génération », ajoutant au passage avoir identifié « une sous-bande de 80 MHz (3600 3680 MHz) » qui peut servir à « réaliser des pilotes 5G » aux entreprises qui en feraient la demande. Il s’avère qu’Orange et Bouygues Telecom ont justement sollicité l’Arcep en ce sens.

« Des autorisations pour mener des expérimentations techniques sur la 5G »

« L’Arcep a attribué des fréquences en bande 3,6-3,8 GHz à Orange et Bouygues Telecom pour mener des expérimentations techniques sur la 5G », a-t-il été annoncé dans un bref communiqué publié le vendredi 23 février.

Pour Orange, les tests se feront à Lille et Douai, avec respectivement 30 et 48 sites qui ont été autorisés pour fonctionner entre le 1er juin 2018 et le 1er juillet 2019. Quant à Bouygues Telecom, c’est plutôt dans le sud de la France que les expérimentations se dérouleront : du 1er mai au 30 septembre 2018 à Bordeaux et Mérignac, sur trois sites, pour les bandes de fréquences 3645 – 3745 MHz. Une expérimentation technique est aussi prévue à Bordeaux, Lyon et Villeurbanne sur la plage 3600 – 3700 MHz.

Un rapport détaillé au plus tard trois mois après l’expiration des autorisations est attendu par le régulateur des télécommunications.

Source : Numerama

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