Pour développer rapidement l’Internet mobile haut débit, Free pourrait ne pas miser uniquement sur les fréquences 4G. L’opérateur de télécommunications pourrait s’appuyer sur la technologie Wimax pour étendre rapidement son réseau à travers le pays.

Pour entrer sur le marché de la téléphonie mobile et étendre rapidement son réseau à travers le pays, Free est loin de n’avoir qu’une seule corde à son arc. Le fournisseur d’accès à Internet, qui a obtenu la quatrième licence 3G et qui lorgne désormais sur la norme suivante, pourrait s’appuyer, en plus des nécessaires antennes-relais, sur des dispositifs femtocells à greffer sur la Freebox Revolution.

L’opérateur de télécommunications français pourrait également miser sur la technologie Wimax (Worldwide Interoperability for Microwave Access) pour son réseau, en plus de la 4G. C’est ce que relève Le Figaro. Free dispose en effet de fréquences lui permettant de couvrir l’ensemble du territoire. Cette licence lui permettrait de déployer plus rapidement des offres commerciales Internet mobile en haut débit.

La technologie Wimax avait été évoquée (.pdf) par l’Arcep et Free, suite à l’attribution de la quatrième licence 3G. Il était alors indiqué que « pour favoriser l’accès aux services de transmission de données, Free Mobile […] s’appuiera sur l’accès au WiFi communautaire du groupe Iliad pour proposer à ses abonnés équipés de terminaux compatibles une couverture complémentaire pour les trafics de données« .

« L’accès pourra être conditionné à une priorisation du trafic ou d’acceptation de l’abonné haut débit afin de ne pas impacter les conditions d’utilisation du haut débit de ce dernier. Par la suite, les abonnés de Free Mobile pourront bénéficier des accès à Internet avec des technologies radios alternatives Wi-Fi, ou autres (Wimax, Femtocell…), en fonction de la disponibilité des technologies et services« .

Avec la technologie Wimax, Free ne serait alors pas forcément obligé de faire dans la surenchère pour acquérir une licence 4G. Rappelons que ces licences seront vendues à un prix particulièrement élevé. L’arrêté a fixé le prix de réserve pour chaque bloc de fréquences, dont la vente aux enchères rapportera au moins de 2,5 milliards d’euros à l’Etat.

Source : Numerama

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