Barack Obama a publié un article sur la revue Science pour montrer les bénéfices économiques, scientifiques et sociaux d’un monde basé sur les énergies renouvelables.

Barack Obama montre les bénéfices économiques, sociaux et écologiques d’un monde basé sur l’énergie renouvelable et défie les théories conspirationnistes des climatosceptiques à l’occasion d’un article publié dans la revue Science. Il affirme dès le début : « Je crois que le mouvement vers l’énergie renouvelable est irréversible. »

Je crois que le mouvement vers l’énergie renouvelable est irréversible. 

En effet, Obama, en s’appuyant sur différentes études, montre comment la poursuite d’une politique pro-énergies fossiles peut avoir des conséquences désastreuses. Par exemple, dans le cas d’une hausse des températures globales de 4°C, les États-Unis pourraient perdre entre 340 et 690 milliards de dollars de revenus par année.

Par conséquent, le président adresse ses vœux de réussite aux entreprises américaines, qui devront investir encore plus de ressources financières dans le secteur des énergies renouvelables pour éviter un effondrement économique. Il nomme, ensuite, différentes entreprises qui se trouvent déjà sur la bonne voie, comme Google, qui a annoncé vouloir se convertir totalement aux énergies renouvelables pour alimenter l’ensemble de ses activités en 2017. C’est le cas de la plupart des géants de la tech, d’après le dernier rapport de Greenpeace, qui se veut moins tendre avec les acteurs du streaming.

En outre, Obama réaffirme qu’il y a plus d’employés dans le secteur des énergies renouvelables (2,2 millions de citoyens américains) que dans celui de l’énergie fossile (1,1 million d’Américains).

panneaux-solaires

CC skeeze

Le président des États-Unis souligne : « C’est nécessaire, d’un côté économique et pour la compétitivité, de mener une révolution technologique et de définir les tendances du marché. Et c’est intelligent de réduire les émissions polluantes à long terme et de donner des assurances aux entreprises américaines, aux entrepreneurs et aux investisseurs pour qu’ils investissent dans des technologies que nous pouvons utiliser à l’échelle nationale et que nous pouvons exporter dans le reste du monde. »

Ainsi, il insiste sur le fait que les États-Unis doivent maintenir les accords pris à la COP21 de Paris, indépendamment de sa future politique intérieure, pour qu’ils puissent continuer à maintenir leur rôle de « gardien du monde ».

Mais Obama reste positif et conclut son essai écologique en s’adressant indirectement à Trump : le fait que le futur président soutienne ou pas les entreprises pétrolières n’a pas beaucoup d’importance, puisque la conversion aux énergies renouvelables est un processus « irréversible » qui sera mené par les citoyens et la plupart des entreprises américaines.

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