La Chine devient le deuxième pays à avoir posé un rover sur Mars. Zhurong peut désormais accomplir sa mission scientifique pendant 90 jours martiens.

C’est fait — et c’est historique : la Chine devient le deuxième pays à avoir fait atterrir avec succès un rover, sur son atterrisseur, sur Mars. La sonde Tianwen-1, en orbite autour de Mars, a correctement déposé le rover Zhurong à la surface de la planète rouge. D’après les médias chinois, l’arrivée sur Mars s’est passée sans encombre, malgré la difficulté du processus.

« À l’occasion de l’une des plus ambitieuses explorations spatiales jamais organisées, la sonde Tianwen-1 chinoise a été conçue pour orbiter, atterrir et rouler. Avec cette arrivée sur Mars historique, la Chine devient la première nation à poser un véhicule sur Mars dès son premier essai », peut-on désormais lire.

Le choix technologie de la Chine pour sa première mission martienne a en effet été jugé audacieux : le pays a choisi une manière de se poser en plusieurs étapes, incluant les fameuses « 7 minutes de terreur », pendant lesquelles l’atterrisseur est laissé à lui-même, sans contrôle possible depuis la Terre. Il doit alors exécuter parfaitement sa séquence programmée, en autonomie, pour poser sans encombre le rover sur la planète rouge. Un processus que la Nasa a très bien documenté après plusieurs atterrissages réussis. L’exploit chinois est peut-être, donc, d’avoir réussi cette automatisation de l’atterrissage martien en un seul essai.

Une mission pour découvrir des traces d’eau

Le pays va donc pouvoir mener à bien sa mission d’exploration de la planète rouge, qui est une étape avant « le retour d’un échantillon martien sur Terre » et une exploration de Jupiter. L’orbiteur Tianwen-1, qui a lâché le rover, a déjà réussi une mission scientifique en récoltant des données sur la planète rouge et en prenant des photos de la surface depuis les cieux. Du côté du rover Zhurong, sa mission est de chercher des preuves de la présence d’eau ou de glace dans la zone où il a été lâché — un potentiel ancien lac, voire un ancien océan martien.

Contrairement aux États-Unis qui savent désormais mettre en scène leurs missions spatiales, la Chine est encore très difficile à suivre pour le grand public. Les décollages et atterrissages sont peu médiatisés et les ressources disponibles sur le web sont rares — voire inexistantes. Le compte Twitter de CGTN, média chinois, a utilisé un GIF d’une animation 3D pour annoncer l’atterrissage du rover, confirmant que sa mission doit désormais durer « 90 jours martiens ».

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