SpaceX a bouclé un premier essai de la nouvelle version de son moteur-fusée, le Raptor.

Hasard du calendrier, ArianeGroup n’était pas la seule société à avoir prévu de tester ses moyens de propulsion spatiaux en ce début d’année, avec un allumage du propulseur P120C. De l’autre côté de l’Atlantique, SpaceX avait aussi planifié un essai de mise à feu très important pour la suite de ses activités. Ici, il s’agissait pour l’entreprise américaine d’éprouver son nouveau moteur-fusée, le Raptor.

Certes, celui-ci n’est pas vraiment nouveau. Cela fait bien longtemps que le projet Raptor a commencé. Les premières mentions de l’engin apparaissent en 2009 et c’est en 2016 qu’il est activé expérimentalement. Sauf que depuis, ce système de propulsion a radicalement évalué, selon les explications d’Elon Musk, le fondateur de SpaceX, de manière à pouvoir suivre les ambitions du groupe.

Nouveau Raptor pour nouvelle fusée

C’est donc cette nouvelle version du Raptor qui a été testée avec succès le 3 février au Texas, dans les installations d’essai de SpaceX. Cet engin servira à faire décoller la Big Falcon Rocket, aussi bien son premier étage, appelé Super Heavy, que son second, baptisé Starship. Pour le premier étage, SpaceX a prévu pas moins de 31 moteurs-fusées, tandis que le second en aura 7.

À l’avenir, ce sont ces moteurs-fusées qui seront employés par l’entreprise pour ses diverses opérations spatiales, qu’il s’agisse du ravitaillement de la Station spatiale internationale ou du renouvellement de son équipage, de la mise en orbite de satellites, des missions vers la Lune et Mars ou bien des activités de tourisme spatial, comme le vol lunaire qui prévu en 2023.

Elon Musk a partagé deux vidéos montrant le nouveau Raptor en action :

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