Le nouvel essai du Starship surviendrait dès février, selon SpaceX. La fusée est pratiquement prête. Il ne reste qu’à décrocher l’approbation du régulateur américain.

C’était le 18 novembre dernier. SpaceX organisait le deuxième vol d’essai de son immense fusée, le Starship. Bien qu’ayant connu une fin malheureuse, le lanceur avait beaucoup mieux fonctionné que lors du premier test. C’était encourageant pour la suite. Mais depuis, il n’y a pas eu d’autres tentatives de survol de la Terre.

Troisième vol du Starship espéré pour février

Tous les regards se tournent désormais vers un troisième lancement, dont la date n’est pas encore arrêtée avec certitude. Cependant, tout semble converger vers un tir au mois de février 2024. Comme le pointe le site Space.com dans une actualité du 10 janvier, l’agence spatiale américaine (Nasa) table sur ce calendrier. Il ne resterait donc qu’entre trois et six semaines avant l’envol.

« Du point de vue de la préparation du matériel, nous visons à être prêts en janvier. Ensuite, côté FAA, nous allons obtenir une licence pour le troisième vol », a déclaré Jessica Jensen, la vice-présidente de SpaceX chargée des opérations, citée par nos confrères. Sans le feu vert de la FAA, impossible de faire décoller une fusée aux États-Unis.

« Nous attendons cette licence en février. Il semble donc que le troisième surviendra en février de cette année », a-t-elle ajouté. Elle a précisé que SpaceX bouclait les dernières corrections demandées par la Federal Aviation Administration à la suite du deuxième vol, afin de le fiabiliser davantage. L’objectif étant d’éviter la perte du lanceur au décollage, pendant son trajet ou à l’arrivée.

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Le Starship, lors d’un essai au sol. // Source : SpaceX

Le premier vol du Starship, organisé au printemps 2023, s’était terminé rapidement, à peine quatre minutes après le décollage. L’engin avait fini par exploser en plein vol. Le second avait duré deux fois plus longtemps, avec un vol de huit minutes. Il a été possible de procéder à la séparation des deux étages, mais le premier a fini par exploser, puis le second.

Le troisième essai vise à confirmer les étapes précédemment validées et, surtout, à réussir une manœuvre qui ne termine pas dans une immense boule de feu. Sur le papier, l’essai consiste à partir du Texas et de survoler une large portion de la Terre pour finir au large de l’archipel d’Hawaï, dans l’océan Pacifique. Ce test pourrait être aussi l’occasion de tester une opération inédite.

Si l’administration de l’aviation civile aux États-Unis valide la perspective d’un essai en février, SpaceX aura attendu nettement moins longtemps avant de faire revoler sa fusée. Il s’était écoulé sept mois entre les deux premiers vols. Ici, il s’écoulerait à peine plus de trois mois. Une accélération bénéfique pour le programme Artémis, qui aura besoin du Starship dans deux ans.

La « bonne » nouvelle pour SpaceX, c’est qu’il bénéficie d’un peu plus de temps pour rendre opérationnel son lanceur. Il est prévu que celui-ci serve lors de la mission Artémis III, or celle-ci a été décalée d’un an. Au départ, elle était prévue à la fin 2025. Désormais, elle est planifiée pour septembre 2026. Un délai bienvenu pour améliorer une fusée si complexe.

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