Pour la troisième fois, la Nasa rencontre une fuite d’hydrogène sur Artémis I. Alors que l’agence effectue un test avec sa grosse fusée, le souci survenu lors de la dernière tentative de décollage se manifeste encore.

Mise à jour du 22 septembre à 9h15 : Malgré la fuite constatée de nouveau lors du test, la Nasa a pu achever le remplissage des réservoirs de la fusée, en conditions cryogéniques. « Tous les objectifs ont été atteints lors du test », affirme l’agence spatiale. La date du 27 septembre est envisagée pour une nouvelle tentative de lancement d’Artémis I.

Article original : Jamais deux sans trois. Après deux tentatives abandonnées pour lancer la fusée d’Artémis I vers la Lune, la Nasa procède ce mercredi 21 septembre 2022 à un test. Aucun lancement n’est prévu : il s’agit seulement de réussir à remplir certains des réservoirs du lanceur, le Space Launch System (SLS), en hydrogène liquide, qui fait office de carburant.

Mais, pour la troisième fois, une fuite d’hydrogène a été constatée, a-t-on appris aux alentours de 16h20. La fuite a eu lieu lorsque la Nasa est passée au remplissage « rapide » en hydrogène liquide d’un des réservoirs (le ravitaillement s’effectue en plusieurs étapes, en débutant avec un remplissage lent en hydrogène). Le souci semble équivalent au problème rencontré lors de la tentative de lancement d’Artémis I le 3 septembre. Pour l’instant, la Nasa n’a pas abandonné le test de remplissage des réservoirs, et cherche à remettre en place le joint qui fait défaut et à colmater la brèche.

La fusée SLS sur son pas de tir. // Source : Flickr/CC/NASA/Joel Kowsky (photo recadrée)
La fusée SLS sur son pas de tir. // Source : Flickr/CC/NASA/Joel Kowsky (photo recadrée)

Mais, pourquoi persister à utiliser l’hydrogène pour la fusée ?

L’hydrogène est décidément la grosse difficulté rencontrée par la Nasa avec Artémis I. Toutefois, même s’il est difficile à maîtriser, ce carburant a des qualités indéniables. Cette technologie est utilisée par la plupart des lanceurs en activité, car ses performances sont bonnes (et meilleures que celles du kérosène) pour faire voler des fusées aussi massives. L’hydrogène reste une valeur sûre, même si son usage implique des contraintes (il faut énormément le refroidir pour qu’il atteigne un état liquide).

L’impatience des scientifiques et passionnés de spatial commence à se faire sentir. Il faut dire que la mission Artémis I est très importante pour la Nasa, même si elle est inhabitée. Avec ce premier vol autour de la Lune, l’agence spatiale prépare le retour des astronautes sur le satellite naturel terrestre. Ce premier vol du programme Artémis doit permettre d’envoyer la capsule Orion en orbite lunaire, avant de la ramener sur Terre. Lors d’Artémis II, le programme sera semblable, mais avec un équipage à bord. Rien ne doit donc être laissé au hasard pour leur sécurité, et cela se prépare dès maintenant.

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