La protestation contre les verrous numériques reprend le 6 mai. C'est en effet à cette date qu'aura lieu la journée internationale contre les DRM, ces mesures techniques de protection qui transforment certains usages en un véritable calvaire.

C'est devenu un véritable rendez-vous. Chaque année,  la fondation pour le logiciel libre (FSF) organise la journée mondiale contre les DRM afin de sensibiliser le public sur les effets des mesures techniques de protection sur leurs pratiques culturelles. Car en effet, ces outils – considérés comme de véritables menottes numériques – interdisent certains usages, comme la copie ou le transfert.

En 2014, cette journée aura lieu le 6 mai, comme le signale ActuaLitté. Comme à chaque fois, des manifestations locales auront lieu et de retenir autant que possible l'attention des médias. Pour ceux qui aimeraient exprimer leur soutien mais qui n'ont pas la possibilité de prendre part aux festivités, il existe d'autres manières de se faire entendre. Le site Defective by Design liste ainsi quelques actions alternatives :

  • réaliser une vidéo sur les dangers des DRM ;
  • écrire un billet de blog sur le sujet et le publier le jour J ;
  • porter un tee-shirt anti-DRM ;
  • faire un don pour soutenir le mouvement contre les DRM ;
  • etc.

La présence des DRM est loin de se limiter à la sphère numérique. Ces outils existent aussi dans certains appareils, par exemple pour empêcher l'usage de certaines capsules de café dans des cafetières. Mais c'est surtout dans le domaine culturel que les menottes numériques font le plus parler d'elles, en verrouillant l'utilisation des films, des morceaux de suite, des logiciels et ainsi de suite.

La journée organisée par la FSF est plus nécessaire que jamais, car les mesures techniques de protection sont en train d'être intégrées dans le HTML 5. Cette décision prise par le W3C a été vivement critiquée, tout comme a été durement jugée l'approbation de Tim Berners-Lee, pourtant considéré comme le père du web. C'est à l'industrie du divertissement de s'adapter au web, et non l'inverse.

En France, une piste très prometteuse avait été esquissée à l'Assemblée nationale. Il s'agissait de déterminer le taux de TVA appliqué aux livres numériques en fonction des DRM. Si les mesures techniques de protection sont utilisées, c'est le taux standard qui s'applique. Sinon, c'est le taux réduit.Cependant, la proposition a pour l'instant été neutralisée.

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