Nintendo poursuit son combat contre les linkers R4 au Japon. Interdites à l'import et à la commercialisation, ces cartouches sont pourtant vendus dans certaines boutiques nipponnes. Mardi, la justice en a condamné deux à verser plus de 743 000 euros de dommages et intérêts à l'industrie vidéoludique.

C'est une victoire pour Nintendo et l'industrie vidéoludique japonaise. Mardi, le tribunal d'instance de Tokyo a condamné deux entreprises japonaises, Mediaforce et Magical Company, pour la vente de linkers R4 au Japon. L'action en justice entreprise par la firme nippone était soutenue par de nombreux éditeurs de jeux vidéo, dont Capcom, Konami, Square Enix, D3 Publisher, Namco Bandai et Level-5.

Les cartouches R4 offrent la possibilité de faire fonctionner des applications alternatives (homebrews) conçues par des passionnés et des jeux piratés sur une console portable, en l'occurrence la Nintendo DS. Pour l'entreprise, ces dispositifs affectent les ventes des cartouches officielles, alors que certains joueurs sont convaincus que les linkers ont contribué au succès de la console.

Ces dispositifs sont combattus depuis des années par la firme de Satoru Iwata, et pas seulement sur le sol japonais. Des actions ont par exemple été lancées dans quelques pays européens, dont la France. Selon le communiqué de Nintendo, remarqué par Kotaku, les deux entreprises sont condamnées à plus de 95,6 millions de yens de dommages et intérêts, soit un peu plus de 743 000 euros.

Si Nintendo a remporté une victoire judiciaire notable, cette condamnation a surtout une portée symbolique. En effet, la console en question a déjà une longue carrière commerciale derrière elle et est engagée depuis quelques années dans une lente phase de déclin. En outre, Nintendo a depuis lancé deux autres consoles portables, la DSi (2008) et la 3DS (2011).

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