La période des bonnes résolutions arrive : et si vous vous mettiez à apprendre une langue fictive qu’à peu près personne ne parle ? Pour vous aider à choisir, nous avons décortiqué l’elfique, le klingon, le dothraki et le na’vi.

Dans le monde des langues construites, il y a celles dites a posteriori, largement basées sur des langues réelles. On y trouve des langues contrôlées (simplifiées), comme le Simple English ; des langues naturalistes (zonales) comme l’interlingua, mélange de langues romanes, ou l’interslave ; et des langues schématiques, plus artificielles, telles l’esperanto ou le volapük.

On ne peut s’empêcher, dans cette catégorie, de penser à quelques langues naturelles. Au même moment que s’épanouissaient les cités grecques, à l’aube du grand empire sudasiatique des Maurya, un érudit du Gandhara (Peshawar) nommé Panini réorganisait le sanskrit, « latin de l’Inde », en langue parfaite, tellement complexe qu’elle a vite cessé d’avoir des locuteurs natifs. Deux mille ans plus tard, sur les ruines de l’Empire ottoman au lendemain de la Première guerre mondiale, le nationaliste Mustafa Kemal Atatürk refondait la langue turque, la purgeant de mots arabes et persans pour les remplacer par de l’öztürkçe, ou « turc pur ».

 

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Phrase clotûrant traditionnellement les livres sanskrits.

Et puis, il y a les langues construites a priori, avec une grammaire et un vocabulaire originaux. Certaines, expérimentales, servent à tester des théories linguistiques, notamment l’hypothèse de Sapir-Whorf qui stipule que la langue conditionne la pensée. L’ithkuil est ainsi caractérisé par une précision logique extrême, alors que le láadan accorde une prééminence au féminin.

D’autres sont artistiques. On y classe les langues alternatives, sorte de linguistique-fiction s’intéressant, par exemple, à la langue que parleraient les Anglais si les Romains avaient conquis la Grande-Bretagne ; les langues personnelles, parlées par une ou quelques personnes ; les spartiates micro-langues, qui sont à la linguistique ce que Twitter est à Facebook ; ou les jokelang, à but humoristique.

Mais les langues artistiques les plus proéminentes sont celles que l’on nomme fictives, créées pour des mondes imaginaires. La grande majorité d’entre elles ont une grammaire peu imaginative, un vocabulaire limité à quelques phrases et une phonologie non définie (vous pouvez savoir qu’en orc de World of Warcraft, « lok’tar » signifie « victoire », mais vous ne pouvez pas conjuguer un verbe, et vous ignorez à quoi sert l’apostrophe au milieu du mot). Quelques-unes, cependant, sont suffisamment élaborées pour être utilisées. Partons à la découverte de quatre de ces langues, construites avec amour par des linguistes qui se sont bien fait plaisir sur les aspects grammaticaux et phonologiques.

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Elfique (quenya, sindarin…)

J. R. R. Tolkien était philologue de profession, spécialisé sur les langues d’Europe occidentale. Il a passé sa vie à créer des langues fictives, dont les langues elfiques, une famille inspirée des langues germaniques et celtiques. Mais pour Tolkien, la grande révélation linguistique a été la découverte du finnois, qu’il compare à une « cave à vin ».

Cette langue ouralo-altaïque, sans rapport avec notre grande famille indo-européenne, est proche de l’estonien, du hongrois et plus lointainement du turc, du mongol voire du japonais ; sa grammaire est agglutinante, basée sur l’adjonction de suffixes. Quelques éléments du finnois se retrouvent ainsi dans le quenya, la première langue elfique à avoir été construite, à partir de 1910. Le sindarin, autre grande langue elfique, a été développé après 1944.

Il y a plusieurs elfiques

Car il n’y a pas un elfique mais plusieurs. Les deux parlers les plus notoires, le quenya (de haute culture) et le sindarin (d’usage plus vernaculaire), sont franchement différents sur beaucoup de points. À la question « sont-ce des dialectes ou des langues ? », pas de réponse tranchée. On considère généralement que deux langues doivent avoir 70 % d’intelligibilité mutuelle pour être des dialectes, mais dans les faits, les distinctions sont arbitraires : le russe et le polonais sont considérés comme langues distinctes, alors qu’à distance analogue, le marocain et le libanais sont décrits comme deux dialectes de l’arabe.

On vous déconseille de commencer le quenya et le sindarin en même temps ; mais vous pourrez vous atteler à l’un après avoir assez progressé dans l’autre.

 

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Début du poème Namárië (« Adieu »), le plus long texte quenya existant. Traduction : Ah comme l’or tombent les feuilles dans le vent / de longues années innombrables comme les ailes des arbres !

Les elfes ont eu plusieurs alphabets au cours de leur histoire, mais le plus répandu est le tengwar, d’ailleurs employé pour d’autres langues de la Terre du Milieu. Tolkien l’utilisait pour écrire l’anglais. C’est un abugida : comme le guèze d’Éthiopie et la plupart des écritures d’Inde et d’Asie du sud-est, les lettres de base sont les consonnes, les voyelles étant rajoutées par des signes en haut et en bas ; l’ortographe, elle, est généralement simple et régulière. En sindarin, contrairement à presque tous les abugidas terriens (et au quenya), les voyelles sont notées sur la consonne d’après, et non celle d’avant. La forme des lettres est calquée sur leur mode de prononciation suivant des règles logiques ; ainsi, les lettres correspondant à n et à m se ressemblent.

Le quenya a un système consonnatique proche de l’allemand, à ceci près que les r sont roulés. Celui du sindarin s’apparente plus au gallois, la langue qui l’a le plus influencé. On trouve ainsi un rh [r?], un r roulé dévoisé qui sonne comme un rsh très aéré. Pour prononcer le lh [?], mettez votre langue comme si vous vouliez faire un l, mais soufflez comme pour un h aspiré. Ce son est noté ll en gallois. En Afrique du Sud, l’anecdote dit qu’un certain petit garçon, nommé Rohlihla Mandela, a dû changer son prénom en « Nelson » parce que ses instituteurs n’arrivaient pas à le prononcer. Quenya et sindarin ont tout deux des voyelles courtes/longues et un nombre important de diphtongues, qui ne devraient poser aucun problème majeur.

Malheureusement pour vous si vous vous mettez à l’elfique, les mots quenya se déclinent suivant une dizaine de cas. L’influence du latin est ici bien présente, et le niveau de difficulté est analogue. Les verbes sont réguliers et l’ordre de la phrase est assez libre. Contrairement au quenya, le sindarin n’a ni masculin ni féminin, ne se décline pas et repose beaucoup moins sur l’ajout de suffixes. Mais il est très irrégulier sur tous les plans, des pluriels à la conjugaisons.

L’influence du latin sur l’elfique est bien présente

Comme dans les langues celtiques, on a des systèmes de mutations de voyelles et de consonnes. Par exemple, si gwath veut dire « ombre » et i est un pronom démonstratif, « l’ombre » se dira i ‘wath, avec disparition du g. Ces mutations sont encore mal comprises car Tolkien n’a jamais publié de grammaire sindarine complète. Les deux langues ont, comme en gallois, deux pluriels, l’un signifiant « un nombre indéfini » et l’autre « un certain nombre ».

Tolkien a largement usé de la symbolique phonétique pour créer la langue la plus harmonieuse qui soit à l’oreille. À sa mort en 1973, les lexiques du quenya et du sindarin étaient très limités. Chacun comptait moins de mille mots. En comparaison, un locuteur natif d’une langue réelle connaît entre 20 000 et 60 000 mots, et une langue comme le français en compte autour de 100 000. (L’anglais, probablement la langue la plus riche du monde, tourne au-delà de 250 000 du fait de ses mots d’emprunt). Des efforts de création de néologismes ont suivi.  La masse de notes et autres documents non publiés de Tolkien servent de base à deux magazines à publication irrégulière, Parma Eldalamberon et Vinyar Tengwar.

Complexité écrite : 7/10

Complexité orale : 4/10

Verdict : pour ceux qui ont la fibre d’un linguiste et aiment replacer les langues dans leur histoire.

Comment apprendre l’elfique ?

Côté ressources, le site Quenya101.com permet de s’initier à cette langue. Une application gratuite est disponible pour iOS. Ruth S. Noel a publié en 1980 un livre portant sur toutes les langues inventées par Tolkien, tandis qu’une méthode de sindarin, un peu chère, a été écrite par David Salo. Pour les germanophiles, Helmut W. Pesch a publié un excellent livre traitant des deux langues, mais il n’est malheureusement pas traduit.

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Klingon (tlhIngan)

Les premières bases du klingon ont été créées par l’acteur James Doohan (« Scotty Montgomery ») et son producteur Jon Povill pour le film Star Trek: The Motion Picture de 1979. Le linguiste Marc Okrand a ensuite développé la langue dans le livre The Klingon Dictionary, en 1985. Le Klingon Language Institute (KLI), fondé en 1992 en Pennsylvanie, travaille en collaboration étroite avec Marc Okrand et tient chaque été une réunion, qep’a’. Il propose également des cours en ligne et publiait un trimestriel, HolQeD, jusqu’en l’an 2000. Le KLI tient également la liste des sources canoniques du klingon.

Le lexique est d’environ 3000 mots, largement centrés sur des concepts de science-fiction. Cela n’a pas empêché la traduction klingone de Hamlet ou l’écriture d’un opéra, ‘u’ (« univers »). Le linguiste computationel d’Armond Speers, membre du KLI, avait essayé d’élever son fils Alec bilingue en klingon. Dans les années 90 où la langue de Qo’noS n’avait même pas de mot pour dire « table », l’expérience fut vite infructueuse.

Le klingon utilise l’alphabet pIqaD, mentionné dans The Klingon Dictionary mais non décrit dans le livre. L’écriture klingone n’était pas vraiment définie avant le premier film Star Trek, et se résumait à des symboles sans signification particulière. On l’a ensuite basée sur l’alphabet tibétain, du fait que les lettres de ce dernier ressemblent à des poignards. La version actuelle du pIqaD, certifiée par le KLI, a été créée par un(e) anonyme des studios Paramount. C’est un alphabet simple où chaque son correspond à une des 26 lettres. Le consortium Unicode a rejeté en 2001 la demande d’intégration du klingon, relégué à la partie private use du bloc.

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Qapla’ (« succès », utilisé pour dire « au revoir »)

Une des caractéristiques de la translittération du klingon, vous l’aurez vite remarqué, est la présence de majuscules en plein milieu des mots. Dans les langues terriennes, on préfère utiliser des caractères accentués, mais il existe quelques idiomes où ce système de majuscules est d’usage : par exemple, en wolaytta (parlé par 2 millions d’Éthiopiens sur la rivière Omo), « livre » s’écrit maTááp avec un T éjectif [t’]. Les cinq voyelles sont simples ; il faut juste noter que le I majuscule [?] (qui, dans une police sans sérif, a une ressemblance fâcheuse avec le L minuscule) est un i un peu lâche, comme dans l’anglais « bit ».

Comme en turc ou en hindi, il n’y a presque jamais plus de deux consonnes à la suite. Mais ne pensez pas que la langue de Qo’noS est facile à articuler. Pour lui conférer des sonorités extraterrestres, on l’a dotée d’un système consonnatique étrange. Il n’y a ni k [k] ni g [g] (le ng [?] est prononcé d’une traite, comme dans le suffixe -ing [??] en anglais), mais on trouve un q [q], sorte de k articulé très en arrière, comme dans les langues sémitiques ou centrasiatiques. Il existe un t [t] conventionnel, mais le D [?] est rétroflexe, prononcé avec la pointe de la langue reculée sur le palais, comme dans les langues de l’Inde. Ni s [s] ni z [z], mais le S [?] est un sh rétroflexe, comme en chinois.

La grammaire du klingon est agglutinante

Le lh [?], présent uniquement dans le cluster tlh, est comme en sindarin. Le Q klingon correspond au cr français, en plus dur et guttural. Le [x] est la jota espagnole ou le ch guttural allemand ; le gh [?] est le r à la française. Enfin, le [?] est le coup de glotte, sorte d’incise gutturale retrouvée de manière informelle dans toutes les langues du monde. En anglais, on le trouve souvent au début des mots commençant par une voyelle, et peut remplacer le t en fin de syllabe. Le prononcer est une chose ; l’utiliser activement dans des mots, comme en arabe (la hamza ?), en est une autre, et c’est malheureusement un son fréquent en klingon. Si nous pouvons nous permettre une petite conjecture, il ne serait pas étonnant que ces coups de glotte rendent un jour le klingon tonal, comme ce fut le cas en Asie du sud-est.

La grammaire est agglutinante, c’est-à-dire basée sur l’adjonction de suffixes. C’est un système assez perturbant pour des francophones. La syntaxe est largement inversée par rapport au français, avec un très rare schéma objet-verbe-sujet. La langue klingone est très précise et quasi mathématique, sauf concernant la conjugaison. Celle-ci, faite par un suffixe, marque à la fois le sujet et l’objet, et vous aurez un tableau à apprendre par cœur. De manière informelle, comme en japonais ou en arabe standard, il est très courant d’abandonner les lourdes conventions grammaticales. Ce registre est appelé Hol poD (« langue estropiée »), et la pratique elle-même s’appelle pabHa’ (« ne pas suivre les règles »).

Complexité écrite : 5/10

Complexité orale : 7/10

Verdict : pour les nerds qui aiment la logique et les choses un peu bizarres.

Comment apprendre le klingon ?

Le traducteur Bing de Microsoft supporte le klingon, en pIqaD et en translittéré. Vous trouverez ici un wiki, et là une chaîne Youtube largement dédiée. Les ressources en ligne sont abondantes, y compris sur des sites dédiés aux langues réelles comme Omniglot ou Duolinguo.

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Dothraki

La langue dothrakie a été créée par le linguiste David J. Peterson pour la série Game of Thrones, en se basant sur les quelques phrases déjà présentes dans les livres de George R. R. Martin. L’ethnonyme dothrak signifie « celui qui chevauche », étymologie qu’on peut rapprocher sur Terre de celle de qazaq (Kazakh). Vous avez peut-être en tête cette phrase du pilote de la série, où Daenerys Targaryen se voit dire « il n’y a pas de mot pour dire « merci » en dothraki ». C’est vrai ; mais en qazaq non plus, pas plus qu’en hindi, il n’y a pas de mot pour dire « s’il vous plaît ».

À l’origine, le dothraki était censé sonner vaguement comme de l’arabe ou de l’espagnol. Mais pour faciliter son apprentissage par les acteurs, Peterson a préféré en faire une phonologie assez conventionnelle, dépourvue de consonnes emphatiques – celles-là même qui sont responsables des sonorités gutturales si caractéristiques de l’arabe. En fait, le résultat ressemble plus au pashto, la langue nationale d’Afghanistan. Celle-ci est parlée par les Pachtounes, un peuple tribal de 50 millions d’âmes vivant sur la frontière avec le Pakistan, réputé pour son sens de l’honneur et sa vaillance au combat. Les Dothrakis, bien que plutôt inspirés des peuplades turco-mongoles, trouveraient sûrement avec eux un certain air de famille.

Les Dothrakis n’ont pas d’alphabet

Bonne nouvelle du côté de l’alphabet : les Dothrakis n’en ont pas (surprenant, hein ?). Leur langue est strictement orale. Dans une langue terrienne, cela rimerait avec un enfer de transcription hasardeuses aux ortographes variant d’un locuteur à l’autre, mais les linguistes des Cités libres ont fait un travail remarquable. Comme dans les langues slaves, zh [?] se lit comme le j français (j [?] est comme le dj français). Le kh [x] équivaut à la jota espagnole ou au ch allemand. Les cinq voyelles se prononcent chacune séparément : le terme khaleesi (« reine ») a ainsi quatre syllabes.

La langue n’est pas très difficile, bien qu’elle ne soit pas extrêmement cadrée. Le dothraki n’a ni masculin ni féminin, mais présente une distinction animé/inanimé. Les terminaisons des cinq cas (nominatif, accusatif, génitif, allatif et ablatif) ne changent pas trop d’un mot à l’autre. La syntaxe est plutôt conventionnelle. Malgré sa jeunesse, le lexique dothraki a aujourd’hui plus de 3000 mots et augmente à un bon rythme.

Complexité écrite : 2/10

Complexité orale : 2/10

Verdict : pour ceux qui veulent se lancer en douceur dans l’apprentissage des langues (fictives ou non).

Comment apprendre le dothraki ?

Il existe un wiki, couplé d’un forum, qui devraient faire l’affaire. Un petit traducteur a aussi été mis en place. Consultez également le blog dothraki.com, qui bien que peu actif contient des informations intéressantes. Enfin, si vous êtes prêts à dépenser un peu d’argent, vous pouvez vous tourner vers le livre officiel, des cours en ligne et même une appli iOS.

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Na’vi (Lì?fya leNa?vi)

En 2005, alors que le film Avatar n’en était qu’au tout début de sa préparation, James Cameron avait écrit une trentaine de mots en langue extraterrestre avant de faire appel au linguiste Paul Frommer. Lors de la sortie du film en 2009, le na’vi comptait un millier de mots et une grammaire partielle ; Frommer a ensuite peaufiné cette dernière et plus que doublé le lexique (dont vous trouverez un dictionnaire ici).

C’est une langue facile, à la syntaxe très libre. Les verbes se conjuguent uniquement en fonction du temps (pas de la personne) avec des infixes, c’est-à-dire des particules rajoutées à l’intérieur de la racine. C’est plus facile que cela en a l’air, surtout si vous parlez déjà arabe : la langue contient des mécanismes vaguement similaires entre consonnes et voyelles.

Si vous parlez déjà arabe, c’est une bonne idée

Les sonorités sont assez malayo-polynésiennes si ce n’est la présence de consonnes éjectives px [p’], tx  [t’] et kx [k’] (comme dans la corne de l’Afrique ou dans le Caucase), d’une surprenante consonne fng [?], et de deux consonnes vocaliques, ll et rr (comme en sanskrit). Pour faire une éjective, fermez votre gorge (glotte), prononcez la consonne et réouvrez tout de suite la gorge pour faire la voyelle.

Le résultat sonne un peu agressif. Le r vocalique est comme celui du nom Srbrenica, en plus roulé ; vous pouvez lui accoller un e muet pour le prononcer, mais faites-le le plus court possible. Les consonnes vocaliques de tout genre sont très fréquentes en arabe marocain, où on avale toutes les voyelles courtes. Si cela peut vous rassurer, en nuxalk, une des langues salishanes de la région de Vancouver, on a recensé le mot x?p?x???t?p??sk?c?, pourvu de treize consonnes et aucune voyelle.

Complexité écrite : 3/10

Complexité orale : 6/10

Verdict : pour ceux qui veulent essayer quelques curiosités linguistiques sans se prendre la tête.

Comment apprendre le na’vi ? 

En ce qui concerne les ressources, learnnavi.org est le principal site dédié. Pas de livre à acheter : tout ce dont vous aurez besoin est en ligne.

Si finalement, vous préférez apprendre une langue parlée par des humains de notre bonne vieille Terre, nous vous conseillons le persan. C’est une des langues les plus faciles que nous connaissons ; elle est parlée par 100 millions de personnes en Iran, Afghanistan et Tadjikistan, et il n’est pas trop dur d’en trouver des cours en France. Enfin, comme un jeune geek nous l’a un jour fait remarquer : «? on dirait une langue de magiciens ?». Un avantage indéniable.

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