Le comédien Jacob Elordi, révélé grâce à la série Euphoria et au film Saltburn, est méconnaissable dans le film de Guillermo del Toro, produit spécialement pour Netflix et sorti le 7 novembre 2025. Mais comment a-t-il opéré cette métamorphose impressionnante pour devenir le monstre de Frankenstein ?

La star de Frankenstein, c’est lui. Après avoir brillé dans Euphoria ou encore dans Saltburn, Jacob Elordi trouve le rôle de sa carrière dans le nouveau film de Guillermo del Toro, disponible depuis le 7 novembre 2025 sur Netflix. Du haut de son 1 m 96, l’acteur australien y incarne une créature gigantesque, naïve et bouleversante, qui découvre progressivement le monde.

Un personnage qui a nécessité des heures de préparation, pour chaque jour de tournage de ce long-métrage monumental. Si vous avez, vous aussi, été bluffés par la transformation de Jacob Elordi, voici 5 secrets sur sa monstrueuse métamorphose.

Un maquilleur hors pair

Pour donner vie à la créature de Frankenstein, Guillermo del Toro s’est à nouveau associé à un maquilleur qu’il connaît bien : Mike Hill. Ensemble, ils ont déjà travaillé sur La Forme de l’eau (le fameux homme amphibien, c’est lui), ainsi que sur Nightmare Alley ou sur la série du Cabinet de Curiosités, déjà pour Netflix.

Pour ce nouveau film, le spécialiste des effets spéciaux souhaitait surtout éviter de montrer des « blessures et des sutures gores » sur son personnage central, comme il l’a confié à Netflix : « Victor Frankenstein n’est pas un boucher. En essayant de créer l’homme parfait, il ne lui donnerait en aucun cas l’apparence d’une victime d’accident de voiture. C’est un être sensible. »

10 heures de maquillage

Jacob Elordi a dû faire preuve de beaucoup de patience pendant le tournage de Frankenstein. Chaque journée passée sous le costume du monstre nécessitait ainsi des heures et des heures de maquillage, précisément une dizaine d’heures pour donner vie à la créature sous son apparence finale.

42 prothèses utilisées

Pour chaque métamorphose, Jacob Elordi portait 42 prothèses distinctes, dont 12 qui ont été superposées et qui étaient uniquement destinées à sa tête et ses épaules. Pour Mike Hill, il fallait alors « procéder comme pour un puzzle et assembler [les prothèses] à chaque fois, ce qui est très fastidieux. »

Jacob Elordi est sublime dans Frankenstein // Source : Ken Woroner/Netflix
Jacob Elordi est sublime dans Frankenstein. // Source : Ken Woroner/Netflix

Différentes perruques ont aussi été imaginées pour l’occasion, pour suivre son évolution tout au long du film. Le comédien a également reçu deux attributs extrêmement sexys : une calotte chauve placée sur ses cheveux ainsi qu’un dentier, pour rendre ses dents plus impressionnantes.

Des yeux plus ou moins monstrueux

Le regard est évidemment primordial pour créer de l’empathie avec le spectateur. Mike Hill l’a bien compris, et a mis au point une grande lentille de contact brune pour Jacob Elordi, afin de donner un effet asymétrique à son visage.

Cet effet visuel est ensuite magnifié grâce à la réalisation de Guillermo del Toro, d’après le maquilleur : « Quand la créature veut montrer son côté monstrueux, on se concentre sur le grand œil. Mais quand elle se présente sous son côté plus humain, on la filme depuis son œil droit, qui est le plus petit des deux ». Habile.

Plusieurs teintes de peau différentes

Si la créature du film de Guillermo del Toro est si réaliste, c’est notamment grâce à ses nombreux détails. Parmi eux, se trouve un élément essentiel du protagoniste : sa teinte de peau, composée de plusieurs nuances, comme le raconte Mike Hill : « Guillermo et moi avons estimé que la peau prélevée sur différentes personnes vieillirait et se décolorerait différemment. Certaines parties du corps de la créature sont bleues, là où la chair n’a pas aussi bien pris que les autres, mais c’est ce qui la rend unique, cette mosaïque de toutes ces pièces différentes ». Et bon appétit.

Comparatif svod // Source : Montage Numerama

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