À l’occasion de la sortie de Doom: The Dark Ages, on vous propose un classement des six épisodes principaux de la saga culte. L’ordre n’a pas été aisé à établir.

Quand on pense au genre des jeux de tir à la première personne (FPS), n’y a-t-il pas une saga plus légendaire que Doom, née en 1993 ? Connue pour son identité articulée autour de ses effets gores, sa violence extrême et sa bande son percutante (du metal !), elle a traversé les époques et revient en 2025 avec un nouvel épisode, le bien nommé Doom: The Dark Ages, un prologue au reboot de 2016.

À l’occasion de la sortie de Doom: The Dark Ages, Numerama vous propose un classement des anciens opus — un top qui ne fut pas aisé à dresser. Il y a en effet plusieurs manières de procéder : soit en récompensant vraiment les meilleurs, au sens strict du terme, soit en respectant l’Histoire. On s’est efforcés tant que possible de faire les deux.

Notre classement des jeux Doom

1 — Doom 2, 1994

Doom 2 // Source : id Software
Doom 2. // Source : id Software

On aurait pu mettre Doom premier du nom pour célébrer son caractère de pionnier. On préfère mettre sa suite pour des raisons évidentes : Doom 2 est tout simplement Doom, en mieux. La formule, déjà excellente, est peaufinée avec l’ajout de nouveaux monstres (le Revenant en tête), des niveaux plus ambitieux dans leur architecture (par ici les secrets) et un arsenal retravaillé (miam miam le super shotgun, ou fusil à double canon). Certains n’y verront que des améliorations mineures, d’autres le perfectionnement d’un jeu déjà ultra-solide, avec toujours plus d’emphase sur l’action. Bien sûr, le mode multijoueur en profite également avec des cartes en plus. En termes de monument, on y est à 666 %.

2 — Doom Eternal, 2020

Doom Eternal // Source : Bethesda
Doom Eternal. // Source : Bethesda

Doom Eternal est tout ce qu’on aime dans Doom, avec des technologies modernes et une course à la frénésie renversante. Jouissif, le gameplay demande à la joueuse et au joueur de ne jamais s’arrêter de bouger pour enchaîner les frags gores et impressionnants à l’écran. En résulte une expérience bien plus technique qu’on pourrait le croire, avec l’addition de plusieurs éléments intelligemment pensés qui donnent envie de bien jouer (il vaut mieux, puisque les munitions ne sont pas en abondance tandis que certains ennemis sont pénibles à battre, à l’instar des Maraudeurs). En prime, Doom Eternal est visuellement ébouriffant, une partie technique qui appuie des sensations vertigineuses et nourrit le meilleur fast-FPS de ces dernières années. Étrangement, Doom: The Dark Ages va encore changer les règles, alors qu’il aurait pu n’être qu’une simple suite.

3 — Doom, 1993

Doom // Source : id Software
Doom. // Source : id Software

On pourrait estimer que Doom, celui par qui tout a commencé, est un peu bas dans ce classement. On parle quand même d’un jeu qui a longtemps prêté son nom au genre dont il est l’un des pionniers — le doom-like, plus facile à dire que wolfenstein-like (Wolfenstein 3D est sorti avant, mais a été développé par le même studio). Il pose donc les bases et les codes, qui seront ensuite copiés et peaufinés jusqu’à devenir le ciment de nombreux jeux — une référence à laquelle se fier et se comparer. En prime, Doom se pavane avec une réputation légendaire : on peut y jouer sur tout et n’importe quo, et on prend alors beaucoup de plaisir à le (re)découvrir, parfois dans des conditions improbables. Et même sur un PDF.

4 — Doom (reboot), 2016

Doom // Source : id Software
Doom. // Source : id Software

Douze ans se sont écoulés entre Doom 3 et le quatrième opus développé par id Software. C’est peu dire qu’énormément de choses ont évolué sur ce laps de temps et les développeurs en ont donc profité pour opérer un reboot total de la saga. La philosophie initiale reste la même : nettoyer les rejetons des enfers avec un arsenal varié. Le renouveau est particulièrement marqué avec ce reboot, qui conserve la violence graphique chère à la saga, matinée de davantage de complexité (les exécutions pour regagner de la vie) pour éviter de céder aux standards des jeux de tir (exemple : la santé qui remonte toute seule) et, ainsi, conserver l’âme originale. Entre l’action frénétique, l’absence de temps mort et le sentiment de puissance, les puristes retrouvent leurs marques et la renaissance est vraiment réussie.

5 — Doom 3, 2004

Doom 3 // Source : id Software
Doom 3. // Source : id Software

Doom 3 est un excellent jeu, mais il est peut-être le moins Doom de tous dans le sens où il s’inscrit plus volontiers dans le genre du survival-horror (ce qu’avait amorcé un peu Doom 64). Quand on a connu l’action plus frénétique des opus d’avant, le choc est total et les puristes peuvent lui reprocher ce changement de paradigme, avec un recentrage sur la narration et l’ambiance. Très beau pour son époque, Doom 3 excelle dans sa proposition. Mais si vous préférez l’action, le soufflet peut vite retomber. Ce nouveau virage n’a d’ailleurs pas été retenté ensuite, les développeurs ayant opté pour un reboot total. Au moins ne pourra-t-on pas reprocher à id software de ne pas avoir essayé autre chose.

6 — Doom 64, 1997

Doom 64 // Source : Bethesda
Doom 64. // Source : Bethesda

Doom 64 se distingue des autres par le fait qu’il est n’est pas développé par id software, mais par Midway Games. Il doit son nom à sa plateforme d’origine : la Nintendo 64. Si l’ADN de la saga est là, Doom 64 est un épisode un peu à part, avec une direction artistique étrange, plus glauque et horrifique encore que ses prédécesseurs (les couleurs sont plus sombres). On lui doit quand même des avancées graphiques importantes, des nouveaux sprites et un level design plus approfondi (au niveau des pièges, par exemple). Soit des éléments qui ont encore un héritage aujourd’hui. Notez que Doom 64 a eu droit à une réédition en 2020 à l’occasion de la sortie de Doom Eternal (avec un niveau inédit), de quoi lui offrir une tout autre exposition.

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