Plus de 4 mois après le déploiement par Alphabet d’une série d’innovations basées sur l’intelligence artificielle pour renforcer son moteur de recherche Google, l’entreprise semble avoir bloqué les résultats de recherche basés sur l’IA pour la requête « Does Trump show signs of dementia ? », soit en français « Trump présente-t-il des signes de démence ? », comme le suggère la réponse obtenue par The Verge : « Aperçu de l’IA non disponible pour cette recherche ».
D’autres questions liées à la santé mentale du 47ᵉ président des États-Unis âgé de 79 ans seraient également censurées par Google selon le média américain qui signale avoir remplacé le terme « démence » par « sénilité » et « maladie d’Alzheimer », et malgré tout obtenu la même réponse.
Censure à géométrie variable
En revanche, en évoquant d’autres présidents dans la recherche, notamment le démocrate Joe Biden, en poste à la Maison-Blanche jusqu’au 20 janvier 2025, le moteur de recherche ne réagit pas totalement de la même façon. Si Google n’affiche aucun résumé boosté à l’IA pour répondre à la question « Biden présente-t-il des signes de démence ? », le résultat est bel et bien résumé en AI Mode. « Il est impossible d’affirmer avec certitude que l’ancien président Joe Biden souffre de démence en se basant uniquement sur les informations publiques » affirme la synthèse obtenue par The Verge.

Le 20 mai 2025, le géant de Mountain View avait annoncé l’extension de sa fonctionnalité AI Overviews, qui permet de résumer les pages web, à 200 pays ainsi que l’intégration à Google de l’IA Mode, comparable au moteur de recherche Perplexity.
La sénilité présidentielle à la loupe
La santé mentale des candidats à la 47ᵉ présidence des États-Unis a particulièrement été surveillée par les médias américains en 2024, au point de faire l’objet de spéculations et de sondages. Plus récemment, le 4 juin 2025, Donald Trump a demandé l’ouverture d’une enquête visant des proches de son prédécesseur Joe Biden, aujourd’hui âgé de 82 ans. Il les soupçonne d’avoir organisé un complot pendant son mandat pour cacher son déclin et diriger à sa place.
L’actuel chef d’État fait lui aussi l’objet d’inquiétudes, multipliant les affabulations, comme le 15 juillet 2025 où celui-ci a assuré que l’un de ses oncles décédé en 1985 et anciennement professeur au MIT lui aurait raconté avoir enseigné à un terroriste surnommé « Unabomber », arrêté en 1996. L’individu en question n’a pourtant pas étudié au MIT mais à Harvard et son oncle n’aurait pas pu évoquer le surnom « Unabomber », étant décédé 11 ans avant sa médiatisation.
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