Il y a bientôt douze ans, dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, le vol MH370 reliant Kuala Lumpur à Beijing disparaissait soudainement des radars civils, vers 1h20 du matin, heure malaisienne.
Depuis ce drame, les questions demeurent nombreuses. Bien que plusieurs débris de l’appareil aient été retrouvés, dispersés le long des côtes de l’océan Indien, l’épave principale du Boeing 777 n’a, elle, jamais été localisée.
Annoncée début décembre, la nouvelle campagne de recherche a été lancée le 30 décembre 2025. Conduite par la société Ocean Infinity, elle doit s’étendre sur 55 jours et se concentrer sur une zone précise des profondeurs de l’océan Indien.

Un périmètre réduit pour rechercher l’épave du Boeing 777
Pour tenter de localiser l’appareil, cette société américano-britannique spécialisée dans l’exploration maritime va déployer des drones sous-marins autonomes capables de descendre jusqu’à 6 000 mètres de profondeur et de rester plusieurs jours d’affilée dans les abysses.
Pour mener à bien les opérations, ces engins utiliseront un sonar haute résolution, des systèmes d’imagerie par ultrasons et des magnétomètres afin de cartographier les fonds marins en 3D, de repérer d’éventuels débris enfouis et d’identifier la présence d’objets métalliques.
Si des indices intéressants sont détectés, des robots télécommandés prendront ensuite le relais pour effectuer une inspection plus détaillée.
Cette nouvelle phase de recherche se concentrera sur une zone restreinte d’environ 15 000 kilomètres carrés, soit dix fois plus petite que celle explorée lors des précédentes opérations. Un périmètre largement réduit grâce à des analyses satellites, des modèles de dérive, et des évaluations d’experts récemment mises à jour.
« Pas de découverte, pas de paiement »
Ces drones auront pour mission de tenter de lever le voile sur le mystère du crash qui a coûté la vie à 239 personnes, sans qu’aucun corps n’ait jamais été retrouvé.
Les recherches n’ont pourtant pas manqué : durant les trois années qui ont suivi la disparition de l’appareil, l’Australie a mené des opérations continues, faisant de cette enquête la plus coûteuse de l’histoire de l’aviation civile.
Cette fois, c’est l’entreprise Blue Origin qui prend en charge le financement des nouvelles recherches, dans le cadre d’un accord conclu avec les autorités malaisiennes.
Selon les termes du contrat rendus publics par le ministère malaisien des Transports : « Pas de découverte, pas de paiement. » En revanche, une prime de 70 millions de dollars sera versée si l’épave principale est effectivement retrouvée.
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