Des avions se sont retrouvés cloués au sol dans les aéroports russes après une cyberattaque d’hacktivistes ukrainiens ce 28 septembre. Le groupe industriel russe Rostec a confirmé sur sa chaîne Telegram qu’une attaque par déni de service — aussi appelée DDoS — a mis en panne le système de réservation russe baptisé « Leonardo ». L’entreprise cite notamment l’Ukraine comme responsable de cette cyberattaque.
Aeroflot, principale compagnie aérienne russe, et plusieurs autres sociétés du secteur, ont été contraintes de retarder des vols, témoignent les médias russes, sans directement citer l’intervention ukrainienne. Les enregistrements de billets ont été faits manuellement pendant quelques heures. Des images sur les réseaux sociaux indiquent de longues files et attentes dans les aéroports, y compris l’aéroport international Cheremetievo de Moscou, le plus fréquenté du pays.
Des cyberattaques pour harceler l’ennemi
Sur Telegram, « l’armée informatique d’Ukraine », principal collectif d’hacktivistes ukrainien, revendique cette cyberattaque. Les attaques DDoS font généralement plus de bruit de que mal, mais peuvent cependant impacter les consommateurs lorsque la cible est particulièrement consultée par le grand public.

Le système Leornardo a été développé en 2014, mais n’a commencé qu’à être utilisé en 2022 après le départ de nombreuses sociétés internationales en charge des logiciels de l’aérien après l’invasion russe de l’Ukraine.
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